mercredi 12 décembre 2007

La citoyenneté

Quelles sont les valeurs attachées à la citoyenneté?

Outre un statut juridique et des rôles sociaux, la citoyenneté se définit aussi par des valeurs. On peut en évoquer au moins trois, traditionnellement attachées à la citoyenneté :
La civilité : il s’agit d’une attitude de respect, à la fois à l’égard des autres citoyens (ex : politesse), mais aussi à l’égard des bâtiments et lieux de l’espace public (ex : transports publics). C’est une reconnaissance mutuelle et tolérante des individus entre eux, au nom du respect de la dignité de la personne humaine, qui permet une plus grande harmonie dans la société.
Le civisme : il consiste, à titre individuel, à respecter et à faire respecter les lois et les règles en vigueur, mais aussi à avoir conscience de ses devoirs envers la société. De façon plus générale, le civisme est lié à un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique. C’est agir pour que l’intérêt général l’emporte sur les intérêts particuliers.
La solidarité : elle est importante, en effet, dès lors que les citoyens, dans une conception classique, ne sont pas de simples individus juxtaposés, mais un ensemble d’hommes et de femmes attachés à un projet commun. Elle correspond à une attitude d’ouverture aux autres qui illustre le principe républicain de fraternité. Dans ces conditions, la solidarité, qui consiste à venir en aide aux plus démunis, directement ou par le biais des politiques publiques (ex : impôt redistributif) est très directement liée à la notion de citoyenneté.
Ces trois valeurs donnent à la citoyenneté tout son sens en ne la limitant pas à l’exercice du droit de vote.
Quels rôles un citoyen peut-il jouer dans la société?

La citoyenneté ne se définit pas uniquement d’un point de vue juridique par la possession de la nationalité française et de ses droits civils et politiques. Elle se définit aussi aujourd’hui comme une participation à la vie de la cité. Cependant, les citoyens n’ont aucun rôle obligatoire à jouer. En ce sens, le statut juridique de citoyen est un statut de liberté. Un citoyen peut choisir de participer (citoyen actif) ou non (citoyen passif) à la vie publique.
Toutefois, un citoyen actif a un rôle essentiel à jouer, qui prend tout son sens avec l’exercice du droit de vote. C’est à ce moment que le citoyen apporte sa contribution majeure à la société. En votant, mais aussi en se faisant élire, il fait valoir son point de vue, change ou confirme les gouvernants, ou encore (dans le cadre du référendum) décide des grandes orientations de la politique nationale.
Mais, en dehors des élections, les citoyens peuvent également, de façon quotidienne, jouer un rôle important dans la société. Par exemple, ils peuvent adhérer à une association, un syndicat ou un parti politique et, ainsi, tenter de faire évoluer la société dans laquelle ils vivent, de venir en aide aux autres ou d’influencer la politique nationale.
De même, l’attitude individuelle des citoyens est importante. Les comportements de civisme (politesse, respect des biens publics...) sont pour beaucoup dans le caractère apaisé d’une société.

En quoi la citoyenneté est-elle la manifestation d´une identité commune?

La citoyenneté est la manifestation d’une identité commune pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que les citoyens ont tous la même nationalité. Ce lien juridique, qui lie une personne à un pays, est commun à l’ensemble des citoyens, quelle que soit la façon dont ils ont acquis la nationalité (droit du sang, droit du sol, naturalisation, mariage). Il est le signe que l’on fait partie d’un groupe particulier, non seulement sur le plan strictement juridique, mais également de manière très pratique. Ainsi, à l’occasion de voyages à l’étranger, on peut être plus sensible à ce caractère d’appartenance.
La citoyenneté manifeste aussi le rattachement à une même communauté politique, la nation. Elle permet de voter et d’être élu. Il faut toutefois mettre à part le cas des ressortissants d’États membres de l’Union européenne qui peuvent voter aux élections municipales et européennes, bien que ne possédant pas la nationalité et donc la citoyenneté française.
Enfin, la citoyenneté française est la manifestation d’une identité culturelle et d’une histoire commune. Ainsi, en France, les citoyens partagent l’héritage de moments essentiels tels que la Révolution, les guerres mondiales, l’Occupation ou la Résistance. Chaque citoyen n’a pas à assumer, à titre personnel, les fautes ou les crimes commis par l’État dont il a la nationalité. La citoyenneté va de pair avec la construction de la mémoire d’épisodes marquants d’une histoire nationale.

Comment construire un monde plus juste


La richesse est très mal distribuée, au niveau mondial et dans chaque pays. Dans le monde entier, une petite partie de la population bénéficie de la plus grande partie de la richesse. Il faut agir pour en finir avec les inégalités.
Au niveau mondial il faut, par exemple, pardonner totalement ou partiellement la dette externe des pays les plus endettés. Cette dette est un obstacle au dévéloppement des pays parce qu´elle consomme une grande partie de leurs revenus. Cet argent pourrait être utilisé pour construire des infrastructures ou pour améliorer le système educatif ou de la santé. Ces pays ont, aussi, peu de pouvoir de décision dans les organismes internationaux. Ils ont besoin d´un plus grand pouvoir pour bien défendre leurs intérêts.
Dans chaque pays, il faut payer des salaires plus équilibrés: la majorité des personnes gagnent peu d´argent. D´un autre côté, les politiques et les entrepreneurs ont des salaires astronomiques. Il faut aussi investir dans l´education et promouvoir l´égalité d´opportunités et d´accès aux biens essentiels, comme la santé.
Un monde plus juste dépend de la volonté de toutes les personnes, mais surtout de la volonté des gouvernements.

L´Amérique, "gendarme du monde"


Les États Unis sont une des plus grande puissances économiques du monde et leur influence sur les événements est indéniable. Ils deviennent les "gendarmes du monde" grâce à leur potentiel économique et militaire. Ils veulent construire un nouvel ordre international qui défend seulement leurs intérêts. Ils interviennent dans les conflits qui éclatent dans des zones stratégiques pour assurer le contrôle de ces régions.
Les États Unis utilisent aussi l´ONU pour protéger leurs intérêts. Le cas du Koweit c´est un exemple dans lequel les intérêts pétrolifères ont provoqué une intervention rapide des États Unis avec le soutien des Nations Unis. Ils ont aussi le droit de veto dans cette organisation avec 4 autres pays (Grande-Bretagne, Ffrance, Russie et China), c´est ce qui empêche que les décisions soient prises par une majorité.
Les États Unis ont obtenu un tel pouvoir dans le monde qu´ils trouvent que les règles ne s´appliquent pas à eux. Le refus du protocole de Kyoto en est un exemple. Le but de ce protocole est de réduire la pollution partout le monde et les États Unis sont le pays qui émet plus de CO2 dans l´atmosphère.

samedi 8 décembre 2007

Le nouvel ordre mondial

Un «nouvel ordre mondial» (pas seulement économique) a été instauré en coulisse. Les États-Unis estiment être investis d'une mission qu'ils se sont donnée à eux-mêmes, par leur poids sur l'échiquier mondial. Après sa victoire dans la guerre du Golfe (1991), Washington a parlé d'édifier un « nouvel ordre mondial » façonné à son image. Avec des accents prophétiques, le président George Bush déclara alors : « Les États-Unis sont appelés à conduire le monde hors des ténèbres et du chaos de la dictature vers la promesse de jours meilleurs.» Ce plan hégémonique a commencé il y a un siècle.

Tout a été planifié et préparé depuis longtemps. La mondialisation était inscrite dans les premiers accords du GATT, en 1947, avec le libre-échange. C'est en 1975 que Brzézinski, alors directeur général de la Trilatérale, suggérant de créer un mécanisme de planification mondiale, chargea l'administration américaine de le créer avec, comme coordinateur, le vice-président dans le rôle de "chef d'orchestre".
Constatant « la crise de la démocratie », rapport publié en 1975, la Commission Trilatérale publiait en 1976 son plan : «La réforme des institutions internationales». Une nouvelle répartition des voix au FMI et à la Banque Mondiale s'est opérée en faveur de l'impérialisme et de l'hégémonie US.
Voilà un capitalisme sauvage, qui répand les dogmes ultra-libéraux pour privilégier une minorité d'affairistes ! Ce libéralisme présente des aspects totalitaires et se montre sans pitié pour les faibles ! Et c'est le premier producteur d'armes du monde.

Au lieu d'avoir emboîté le pas aux propositions de désarmement de Gorbatchef, en 1990, leurs visées impérialistes se doublent de visées terroristes sur n'importe quel Pays de la planète.
Les guerres de libération ont échoué, sauf à Cuba ; le Ché est-il mort pour rien ? Son héroïsme reste exemplaire pour les peuples opprimés. Le malheur s'abat sur des peuples entiers. L'Afrique est la plus touchée. Les inégalités se creusent, les pays spoliés ne peuvent plus rembourser leurs dettes. Ici et là, des mafias se créent. On frôle l'anomie.
Après avoir investi les institutions internationales (avec un pourcentage écrasant de PIB), le gouvernement d'État américain réagit au terrorisme en toute impunité par des frappes aériennes sur l'Afganistan, et maintient l'embargo sur l'Irak sans raison valable. Le Conseil de Sécurité est à sa botte. Au mépris du droit international, c'est la puissance des États-Unis qui s'affirme là, et aussi à travers l'Alliance atlantique, tous les Etats d'Europe. Élargi aux pays européens de l'Est, L'OTAN met à profit les divisions et les embarras des Européens ! Depuis peu, des représailles au terrorisme se soldent par des bombardements en Afghanistan ! La propagande semble au point... mais les pires terroristes ne sont pas ceux que l'on nous désigne comme tels. "Le choc des civilisations" arrive tel qu'il a été décrit en 1998 par un des chantres du système, Samuel P. Huntington, (un ancien de la Trilatérale qui fut conseiller de tous les Présidents US depuis Carter).
A inscrire au Livre Noir du capitalisme : les milliards de victimes des guerres et des nombreuses guérillas, la famine ou la malnutrition dans les Pays spoliées, l'esclavage et la pollution. Car le capitalisme a besoin de la guerre et il vampirise l'humanité. (Rapport américain sur l'utilité des guerres; La Paix Indésirable, Calmann-Lévi, 1970).

En réalité, en combattant le communisme et le socialisme partout dans le monde, les USA sont arrivés à leurs fins. Ils étaient déjà les grands gagnants de la dernière guerre mondiale, avec la suprématie du dollar, depuis Brenton-Woods, mais l'effondrement de l'URSS, après une course aux armements ruineuse, leur laisse l'hégémonie totale : les USA dominent le monde sur tous les tableaux : économique, technologique, militaire et culturel. Leurs services secrets furent mis à l'œuvre. N'oublions pas aussi que les puissantes agences de presse américaines ont eu un rôle important depuis 1945, en propageant leurs mots d'ordre dans le monde. Le Nouvel Ordre Mondial diffuse "la pensée unique", pour le grand "marché unique", la monnaie-refuge étant le dollar. On a introduit depuis peu la notion de "gouvernance". Mais "la communauté internationale" ou "l'Occident" cache-t-il un véritable gouvernement mondial ? Que se cache-t-il derrière les réunions du G7, d'où rien ne filtre ? - En 1975, au sein de la Trilatérale, le super gouvernement supra-national qui réunissait le gratin de la finance, des affaires et des Etats occidentaux avec le Japon, Z. Bzrézinski a parlé de constituer une communauté mondiale et de créer au sein du Département d'Etat un instrument de planification mondiale avec comme chef d'orchestre le vice-président des USA. Il y a eu ensuite la première crise de la dette du tiers-monde qui, en 1982, ala Banque Mondiale et au FMI un nouveau rôle de contrôle et de direction des économies des pays en voie de développement. Des Pays du Tiers-Monde accèdent à l'indépendance et se battent contre l'impérialisme ; 77 Etats se coalisent. Mais l'échec des conférences Nord-Sud pour l'établissement d'un nouvel ordre économique plus juste donne aux maîtres du monde l'idée d'un nouvel ordre qu'ils contrôlent mieux. Les Etats-Unis vont prendre la suprématie dans les décisions en changeant les statuts de ces instances mondiales : le poids des décisions sera au prorata du pourcentage du poids financier. On est obligé dorénavant de compter sur la seule super-puissance qui reste au monde. - L'effondrement de la super-puissance soviétique, l'abrogation du pacte de varsovie, symbolisé par la chute du Mur de Berlin en 1989, a parachevé la tendance à l'intégration mondiale en mettant fin au "débat de systèmes" et en facilitant la pénétration du capitalisme dans le monde entier. Tout s'est accéléré. - Avec la libre circulation des capitaux, par uniformisation du système bancaire donné à et l'arrivée des nouvelles technologies et la mise en réseaux, cela s'est réalisé par la suppression des taxes douanières, en plusieurs étapes, lors de sommets initiés par les USA. Pour les grandes entreprises multinationales qui se sont développées en délocalisant leur usines (ou unités de production) dans les pays émergeants, où la main-d'œuvre est bon marché, il fallait "mondialiser" l'économie libérale pour favoriser les échanges commerciaux sur la planète entière. (libéral = se donner des libertés). Il n'en demeure pas moins que la mondialisation comporte non seulement un degré d'intégration des économies jamais égalé, mais aussi de nouveaux acteurs qui imposent de nouvelles règles et de nouvelles disciplines et, plus important encore, engendrent de nouveaux déséquilibres et de nouvelles contradictions. Mais qui les impose ? - Des instances internationales, créées en 1944 pour financer la reconstruction des Pays après la guerre (FMI et Banque Mondiale restructurées pour gérer les problèmes économiques du Tiers-monde) sont détournées de leurs orientations. N'oublions pas que, détenteurs de plus de 90% des fonds, les USA ont la haute main sur ces institutions. - L'Union Européenne, sous la houlette de la Commission, et du Conseil de l'Europe. - les trusts transnationaux, réunis en Commission Trilatérale (Amérique, Europe, Japon) avant 1989, puis multilatéralement après 1989, pour "une économie globalisée", donc pour toute la planète. Tout s'est donc accéléré après la chute du mur de Berlin en 1989, signe de la fin de la "guerre froide" entre le bloc de l'Est et le bloc de l'Ouest. En 1990, à l'occasion de la guerre du Golfe, Georges Bush, le Président des U.S.A., a annoncé un "nouvel ordre mondial". Car la fin de la "guerre froide" sonne le glas au communisme, et donc, un capitalisme privé de type libéral triomphe : ce système économique s'impose partout sur le globe, pour le bénéfice des grandes multinationales et des grandes banques, avec le libre-échange voulu depuis de longue date par les USA. Tous les États sont endettés à cause du système monétaire international qui profite aux banques privées... Depuis la dernière guerre, le dollars est la monnaie-refuge, (la seule indexée sur l'or après la conférence de Bretton-Woods de 1944) mais depuis 1971, les USA exportent leur déficit en laissant fluctuer le dollar (il fut désindexé unilatéralement parce que leur balance était devenue déficitaire à cause des milliards engloutis dans la guerre du Viêt-Nam). Quand le dollars est sous-évalué, cela favorise leurs exportations: leurs prix sont plus compétitifs. Si son cours remonte, leur économie étant plus compétitive, qui paye les dividendes ? Les autres Pays, qui ont recours au dollar en empruntant sont ainsi spoliés.

http://webduweb.free.fr/nouvel.htm

vendredi 7 décembre 2007

L´altermondialisme


L'altermondialisme ou altermondialisation est un mouvement social qui, face à une logique de mondialisation libérale effrénée, revendique et met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de l'environnement, les droits humains en vue d'une mondialisation maîtrisée et solidaire.
Très hétérogène et composé d'une multitude d'associations, de mouvements d'horizons divers, d'organisations non gouvernementales, l'altermondialisme se manifeste par des positions qui vont du réformisme à la rupture. Pour créer des synergies entre les différents mouvements qui le composent, il tente de développer des réseaux internationaux (Forums sociaux).

Les grandes étapes de l'altermondialisme :

Début des années 1980 : émergence dans les pays du Sud d'une lutte contre les plans d'ajustements structurels du FMI.
1994 : il apparaît aux Etats-Unis et en Europe pour lutter contre la précarisation du travail, le chômage et la remise en cause des acquis sociaux.
1999 : manifestations de Seattle.
2001 : rassemblement de Gêne contre le sommet du G8.
2001 et 2003 forums sociaux de Porto Allègre.
2002 : Forum social européen de Florence, manifestation contre la guerre en Irak.

Quelques positions et propositions de l'altermondialisme:

· Démocratiser et modifier les règles de grandes instances internationales considérées comme non démocratiques (BCE, OMC, FMI, Banque mondiale) et accusées d'abriter des lobbies d'intérêts privés ;
· Alléger la dette des pays pauvres ;
· Taxer les transactions financières (ex : taxe Tobin) ;
· Développer un commerce équitable (garantie que le producteur bénéficie d'un revenu "équitable") ;
· Empêcher l'épuisement prévisible des ressources naturelles par un développement durable ;
· Exclure l'agriculture des négociations de libéralisation (pour garantir la souveraineté et la sécurité alimentaire) ;
· Exclure l'éducation, la santé, les services sociaux, la culture des négociations de l'OMC ;
· Démanteler les paradis fiscaux.
· D'autres propositions concernent la justice, la garantie de la paix, la démocratie, les droits de l'homme.

La mondialisation


La mondialisation (ou globalization pour les anglo-saxons) est le processus d'ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. La mondialisation est favorisée par l'interdépendance entre les hommes, la déréglementation, la libéralisation des échanges, la délocalisation de l'activité, la fluidité des mouvements financiers, le développement des moyens de transport, de télécommunication...
Les entreprises multinationales déterminent leurs choix stratégiques (localisation, approvisionnements, financement, circuits de commercialisation, recrutements, débouchés, investissements...) à l'échelle mondiale, en comparant les avantages et inconvénients que leur procurent les différentes solutions nationales possibles.
Le terme de "mondialisation" est surtout utilisé dans le domaine économique, mais celle-ci touche à toutes les activités humaines : industrie, services, commerce, politique, social... Elle concerne aussi la communication et les échanges entre tous les individus de la Terre devenue "village planétaire" et entre les différentes cultures.Il devient alors très difficile de fonctionner dans un marché uniquement national.


Arguments des partisans de la mondialisation
Elle est une étape nécessaire pour permettre aux pays du tiers-monde de devenir des pays industrialisés et développés, et ne plus être seulement des exportateurs de matières premières. Par les échanges interculturels, elle permet à l'homme d'ouvrir ses horizons.
Les défenseurs de la mondialisation néolibérale la présentent comme inéluctable, irréversible et incompatible avec les Etats-nations. Ces derniers sont stigmatisés en tant que structures trop anciennes et inadaptées, devant être remplacées par un gouvernement mondial.


Critiques faites à la mondialisation :

· la déréglementation des économies nationales ;
· la libéralisation exagérée des échanges ;
· l'hégémonie des grandes entreprises multinationales ;
· la normalisation des rapports humains et la disparition des particularités ;
· l'émergence d'un standard culturel.


Historique

On peut faire commencer la mondialisation aux grandes expéditions maritimes des XVe et XVIe siècle (en particulier au premier tour du monde réalisé par Ferdinand Magellan en 1522) qui ont permis la création des empires coloniaux.
Le terme de "mondialisation" est apparu, en français, en 1964 dans le cadre de travaux économiques et géopolitiques pour désigner l'extension des marchés industriels au niveau des blocs géopolitiques, au moment de la Guerre froide.

Il s'est généralisé dans les années 1990, à partir de thèses du philosophe Marshall McLuhan sur l'émergence d'un "village global", mais surtout par le fait des mouvements anti-mondialistes et altermondialistes qui ont voulu attirer l'attention du public sur l'ampleur du phénomène.

Secours populaire français


Mission:
Né en 1945, le Secours populaire français est une association à but non lucratif qui a été déclarée Grande cause nationale et est habilitée à recevoir des dons et des legs. Nous rassemblons des personnes de toutes opinions, conditions et origines qui souhaitent faire vivre la solidarité.

En France, le SPF est particulièrement attentif aux problèmes d'exclusion de l'enfance et des familles défavorisées.

Sur l'ensemble des continents, le SPF travaille avec des partenaires locaux sur des projets de développement et de formation. Là aussi, le Secours populaire réagit à l'urgence, lors de conflits armés ou de catastrophes naturelles.

Causes soutenues:
L'action du SPF se caractérise : - Sur le court terme, par une solidarité d'urgence basée sur l'alimentaire, le vestimentaire - Sur le long terme, par l'insertion professionnelle, l'accès à la culture, le sport, les loisirs, la santé, les vacances, les droits et en préservant la dignité de chacun