mardi 30 octobre 2007

Amnistie International

La protection et la promotion des droits de l’homme dans le monde
Fondée en 1961, à Londres, par l'avocat Peter Benenson, Amnesty International est une organisation international à caractère non gouvernemental. L'organisation de défense des droits de l'homme, qui compte plus d'un million de membres dans 140 pays, à des sections dans 56 pays et des antennes dans 24 autres. Elle a obtenu en 1977 le Prix Nobel de la paix.
Amnesty International a un statut consultatif auprès des Nations unies (Onu), de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) et du Conseil de l'Europe. Elle a un statut d'observateur auprès de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et coopère avec la Commission des droits de l'homme de l'Organisation des Etats américains (OEA).
Amnesty est un mouvement mondial composé de bénévoles qui œuvrent en faveur du respect des droits de l'être humain internationalement reconnus. L'organisation est indépendante de tout gouvernement, de toute puissance économique, de toute tendance politique ou croyance religieuse. Elle ne soutient ni ne rejette aucun gouvernement ni système politique, pas plus qu'elle ne défend ni ne repousse les convictions des victimes dont elle tente de défendre les droits.
Amnesty intervient en faveur des personnes emprisonnées pour des "raisons de conscience" (c'est-à-dire à cause de leurs croyances, de leurs opinions, de leur origine ethnique ou de leur appartenance politique ou religieuse). Parmi ses objectifs : la libération des prisonniers politiques; l'obtention d'un procès équitable, dans un délai raisonnable, pour ces prisonniers; l'abolition de la peine de mort, de la torture et de tout traitement cruel, inhumain ou dégradant; la fin des exécutions extrajudiciaires.
Amnesty bénéficie, pour financer ses activités, des donations de ses membres, du public ainsi que de fondations ou d'entreprises. L'organisation n'accepte aucune aide financière des gouvernements.

dimanche 28 octobre 2007

Génocide, un mot nouveau pour des crimes sans précédents


Les crimes de guerre supposent un affrontement entre nations. En revanche, les "crimes contre l'humanité" et de "génocide" peuvent concerner des conflits internes aux Etats. Pour les juger, une Cour pénale internationale devrait être en place d'ici à deux ou trois ans.

Crime contre l'humanité. Chargé par les Alliés de juger les plus grands criminels nazis, le tribunal militaire international de Nuremberg en a donné la première définition, en 1945: "Atrocités et délits, y compris mais sans être limités à l'assassinat, à l'extermination, la mise en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux lorsque ces actes ou persécutions, qu'ils aient constitué ou non une violation du droit interne des pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du tribunal".

La Convention des Nations unies de 1968 "sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité" y a ajouté "l'éviction par attaque armée ou l'occupation et les actes inhumains découlant de la politique d'apartheid, ainsi que le crime de génocide".

Génocide. Le mot "génocide" a été créé en 1944 par Raphael Lemkin, professeur de droit international à l'université de Yale, "pour définir les pratiques de guerre de l'Allemagne nazie". Il désigne "la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique". Le mot combine le terme grec genos (qui signifie origine ou espèce) et le suffixe latin cide (provenant de caedere, tuer).

Le terme de génocide désigne tout acte commis dans l'intention de détruire méthodiquement un "groupe national, ethnique, racial ou religieux". L'extermination des Juifs par les Nazis est un génocide. On emploie aussi actuellement dans certains cas l'expression "épuration ethnique". Commis en temps de guerre, le génocide est un crime de guerre.

Le terme "génocide" est utilisé pour la première fois dans un document officiel en 1945, par le Tribunal militaire international, lors de la mise en accusation des criminels de guerre nazis à Nuremberg. Le droit de Nuremberg va préférer retenir une nouvelle incrimination : le crime contre l'humanité.

Mais, le 11 décembre 1946, l'Assemblée générale des Nations unies, qui confirme les principes du droit de Nuremberg, donne une première définition du génocide: "Le génocide est le refus du droit à l'existence de groupes humains entiers de même que l'homicide est le refus du droit à l'existence à un individu: un tel refus bouleverse la conscience humaine, inflige de grandes pertes à l'humanité qui se trouve ainsi privée des apports culturels ou autres de ces groupes, et est contraire à la loi morale ainsi qu'à l'esprit et aux fins des Nations unies La répression du crime de génocide est une affaire d'intérêt international".

Le 9 décembre 1948, l'Assemblée générale des Nations unies approuve à l'unanimité le texte de la "Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", qui fait entrer le terme "génocide" dans le vocabulaire du droit international. Entrée en vigueur en 1951 et révisée en 1985, la Convention, déclare dans son article premier que "les parties contractantes confirment que le génocide, qu'il soit commis en temps de paix ou en temps de guerre, est un crime du droit des gens, qu'elles s'engagent à prévenir et à punir".

Trois grandes conditions, définies à l'article 2, sont nécessaires à son identification :

1 - les victimes font partie d'un "groupe national, ethnique, racial ou religieux". Sont donc exclus les groupes politiques, économiques ou culturels - comme les victimes des Khmers rouges au Cambodge, par exemple;

2 - les membres de ce groupe sont tués ou persécutés pour leur appartenance à ce groupe, quels que soient les moyens mis en uvre pour atteindre ce but;

3 - le génocide est un crime collectif planifié, commis par les détenteurs du pouvoir de l'Etat, en leur nom ou avec leur consentement exprès ou tacite.

L'article 3 définit comme crime aussi bien le génocide proprement dit que l'entente en vue de le commettre, l'incitation directe et publique, la tentative pour le mettre en uvre ou la complicité dans sa réalisation. L'article 4 stipule que toutes les personnes ayant commis le génocide doivent être punies, quelles que soient leurs qualités.


130 Etats ont, à ce jour (10.2000), ratifié la Convention. Mais le génocide étant un crime d'Etat, sa prévention et sa répression posent un problème d'ingérence qui rend cet aspect de la Convention difficile à appliquer.
http://www.aidh.org/Racisme/G_1.htm#Anchor

mercredi 17 octobre 2007

Les hommes ne sont pas égaux


Je suis plus d´accord avec la position qui dit que les hommes ne seront jamais égaux.
C´est vrai que la Révolution Française a introduit des changements incommensurables dans la société. En proclammant la liberté et l´égalité entre tous les hommes, elle lui a donné les outils et l´impulsion dont l´homme avait besoin pour lutter sans peur par une vie meilleure, pour lutter pour ce en quoi il croit. Mais, en réalité, les barrières de la naissance et de la pauvreté ne seront jamais vraiment abattues. Beaucoup de personnes n´arrivent jamais à ce qu´elles souhaitent, souvent parce que la société elle-même ne leur permet pas. Donc, l´idéologie de la Révolution Française ne s´accomplit vraiment jamais. Alors, la position d´Anatole France est plus réaliste que celle de Henrik Stefens. Aux yeux de la société les hommes ne seront jamais égaux, il existera toujours des différences entre des riches et des pauvres, des grands et des petits, des gros et des maigres. De plus, les personnes ont différents personnalités, différents façons de faire face à la vie, différents croyances qui causent, parfois, des conflits.

La liberté et la vie


Je préfère la seconde devise: "la liberté et la vie". Je ne peux pas m´imaginer vivant dans un pays où la liberté individuelle ne serait pas réconnue.
La liberté est une des caractéristiques qui nous rend des êtres humains et, sans elle, la vie perd le sens. Pour moi, il est impossible de vivre dans un pays où je ne peux pas exprimer librement mon opinion, décider et lutter pour ce que je veux, c´est qui est le meilleur pour moi et où l´audace de le faire se paie avec la mort.
Mais, dans les pays où la liberté est un droit de tous, elle n´est toujours respectée. Au Portugal, la liberté d´expression est un droit reconnu. Cependant, quand quelques personnes expriment ouvertement leur opinion sur certains sujets, elles sont victimes de censure et elles souffrent des représailles. Cette situation est honteuse dans une soi-disant république démocratique.

lundi 15 octobre 2007

À l´heure des traités: un bilan désastreux


La Première Guerre mondiale marque une catastrophe sans précédent dans l’histoire de l’Europe et du monde. Les pertes humaines sont énormes,le vieux continent sort ruiné du conflit, militaires et civils sont durablement traumatisés par l’expérience de la guerre.


Une génération sacrifié
La Première Guerre mondiale se traduit par une "grande saignée" dont l’Europe mettra des années à se remettre. Le conflit a fait 10 millions de morts, essentiellement des militaires, dont 1,7 million d’Allemandset 1,3 million de Français. Ce chiffre représente une moyenne de 900 morts français chaque jour. 6 millions de combattants sont très sérieusement blessés. Parmi eux, les "gueules cassées" souffrent de terribles mutilations au visage.D’autre part, l’immense majorité des pertes ayant concerné des hommes jeunes (de 19 à 40 ans), la Première Guerre mondiale a entraîné des séquelles démographiques profondes : déséquilibre hommes/femmes et vieillissement conséquent de la population.

Le déclin économique de l´Europe

L’Europe sort ruinée de la guerre et perd sa suprématie financière au profit de pays dont le territoire et l’économie ont été épargnés (Etats-Unis, Japon). Les Alliés ont contracté des dettes énormes auprès des Etats-Unis. Des régions entières sont dévastées : les départements du Nord et de l’Est de la France, bassins sidérurgiques et houillers traditionnels, sont durement touchés. Si aucun combat ne s’est déroulé sur son sol, l’Allemagne se voit imposer des remboursements énormes (132 milliards de marks-or) par le Traité de Versailles.

Troubles et révolutions
La fin de la Première Guerre mondiale ouvre une période d’instabilité qui durera jusqu’au milieu des années 20. Quatre empires (Autriche-Hongrie, Allemagne, Russie et Turquie) s’effondrent, entraînant révolutions et redéfinitions des frontières. L’émergence de l’Union soviétique bouleverse l’équilibre géopolitique européen.

Une crise morale

Enfin, la Première Guerre mondiale aboutit à une remise en cause des valeurs occidentales. Le modèle européen qui dominait le monde est contesté par des pays neufs comme les Etats-Unis, le Japon ou encore la jeune Union soviétique.Le ressentiment des nations vaincues, exploité par les partis extrémistes (fasciste en Italie, nazi en Allemagne), sera l’une des causes de la Seconde Guerre mondiale.

vendredi 12 octobre 2007

Première Guerre Mondiale: dans l´enfer de Verdun


Pendant 10 mois, de février à décembre 1916, l’armée allemande attaque sans relâche Verdun. La bataille fait près de 700 000 morts.

Le plan allemand

En attaquant Verdun, l’état-major allemand ne cherche pas tant à conquérirla ville, qui offre un intérêt stratégique limité, qu’à user l’armée française.Falkenhayn, qui décide de l’offensive, fait un double pari. D’abord, il estime que la France défendra à tout prix Verdun et n’acceptera pas d’abandonner ce symbole de l’identité nationale. Ensuite, il prévoit des pertes allemandes inférieures de moitié à celles des Français.Mais si la France n’accepte pas d’abandonner ce symbole de son identité nationale, en revanche, les pertes allemandes et françaises sont au total presque équivalentes durant la bataille. Verdun est un revers pour l’armée allemande et, surtout, une catastrophe humaine sans précédent.

Le déroulement de la bataille

21 février 1916 : début de la bataille. Les Allemands ont concentré une puissance de feu exceptionnelle : 1 250 pièces d’artillerie sur un front d’une vingtaine de kilomètres à peine. Certains secteurs reçoiventprès de 10 000 obus par heure. Dans les tranchées françaises entièrement détruites s’engage un corps à corps entre les troupes d’assaut allemandes et les poilus.

Février à juin : au prix de pertes très importantes dans les deux camps, les Allemands prennent le bois des Caures, le fort de Douaumont, le Mort-Homme et le fort de Vaux. L’avancée maximale des troupes allemandes ne dépasse pas 5 km.

Mai : le commandement français passe de Pétain, qui a reconstitué une artillerie française sur la rive gauche de la Meuse, à Nivelle. Les dernières offensives allemandes échouent.

Octobre à décembre : les Français reprennent l’initiative et rétablissent une ligne de front proche de celle du début de l’année.

Les sacrifices des poilus

Pour combler les pertes énormes (jusqu’à 3 000 hommes par jour), l’état-major est contraint d’instaurer une relève permanente. Presque tous les poilus ont participé à la bataille de Verdun. Une noria incessante de camions les emmène au plus près du front, par la "voie sacrée", la seule route quirelie encore Verdun à l’arrière.


http://education.france5.fr/guerre14_18/verdun.htm