dimanche 1 juin 2008
Mai 68
vendredi 30 mai 2008
Mai 68: Chronologie
6 mai : Violences au quartier latin.
10-11 mai : Nuit des barricades.
13 mai : Grève générale et manifestations ouvriers-enseignants-étudiants.
20 mai : La grève se généralise.
24 mai : De Gaulle annonce un référendum ; manifestations de la CGT ; barricades étudiantes dans la nuit à Paris ; manifestations en province.
25-27 mai : Négociations de Grenelle (augmentation du SMIG, des salaires, promesse de réduction du temps de travail).
28 mai : Conférence de presse de François Mitterrand.
29 mai : De Gaulle se retire.
30 mai : Allocution de De Gaulle ; dissolution de l'Assemblée. Manifestation de soutien au Général sur les Champs-Elysées.
5 juin : Début de reprise du travail dans la fonction publique.
6-7 juin : Evacuation violente de Flins par les CRS ; affrontements.
10 juin : Mort du Lycéen Gilles Tautin.
11 juin : Evacuation de Peugeot-Sochaux ; affrontements : 2 morts. Réoccupation de Flins par les grévistes.
18-24 juin : Reprise du travail chez Renault, Peugeot, Citroën.
23-30 juin : Premier et second tours des élections législatives.
Mai 68
Les "événements de Mai" ont commencé "officiellement" par l'occupation de la Sorbonne par des étudiants le 3 mai 1968. Mais ils avaient été précédés par une série de troubles à l'université de Nanterre. Et ces troubles eux-mêmes s'inscrivaient dans un contexte propre aux universités, dans lequel intervenaient des facteurs nationaux et internationaux, universitaires et extrauniversitaires.
mardi 20 mai 2008
Un certain sourire...
"Le charmant monstre" (le mot est de François Mauriac) s'en est allé. Sagan nous a quitté le 24 septembre dernier, à l'âge de 69 ans. La France connaissait ses scandales et ses mondanités, moins ses romans. Sagan l'écrivain semble plus reconnue hors de nos frontières...
En 1955, un an après sa sortie en France, la traduction anglaise de 'Bonjour Tristesse' atteint la première place de la liste des best-sellers du 'New York Times'. Françoise Sagan a 19 ans, et c'est à l'époque, le plus jeune auteur a avoir atteint cette place. Avant l'année 1958, le livre va se vendre à plus d'un million d'exemplaires aux Etats-Unis (contre 810.000 en France à la même date) et a été traduit en 20 langues. 50 ans plus tard, on aurait pu croire Sagan oubliée à l'étranger. Qui, même en France, connaît plus de deux ou trois titres de ses romans ?
Aux Etats-Unis, en Angleterre, et même en Asie, Sagan, personnage emblématique, intellectuelle française-type, c'est à dire un rien décadente, n'a pourtant rien perdu de sa notoriété. L'oeuvre de Françoise Sagan est étudiée dans les universités américaines et ses livres se vendent toujours dans le monde entier. Sans parler des innombrables articles parus au moment de son décés. La revue de presse est impressionnante : du 'New York Times', qui lui consacre deux pages, au 'Miami Herald' en passant par 'Japan Today', de la 'BBC' à l' 'Hindustan Times'...
Tous reconnaissent les grandes qualités littéraires de celle qu'un journal australien qualifie de "one of France's most famous Bohemian writers". Ann Corbett, dans le 'Guardian', estime que Sagan, au-delà de ses élucubrations, était "d'abord et avant tout, un écrivain sérieux". Elle voit ainsi 'La Chamade' qui date de 1965, comme une "réinterprétation de Fitzgerald à la lumière de l'existentialisme".
On est à mille lieux du journal 'Le Parisien' qui s'étend longuement sur la vie tumultueuse de l'écrivain, qu'il qualifie de "Bardot de la littérature". Une saga de la gloire, de l'argent et de la décadence qui a toujours fait couler plus d'encre ici que les livres de la romancière.Sagan écrivain a-t-elle été vampirisée par Sagan la mondaine ? Il faut remarquer que malgré la reconnaissance populaire dont elle a bénéficié, celle-ci n'a jamais obtenu un de nos fameux prix littéraires. Nul n'est prophète en son pays... Sagan a beau être l'auteur de plus de 40 livres et pièces de théâtre, elle restera, sans doute, dans l'histoire de la littérature, comme l'auteur juvénile de 'Bonjour Tristesse'...
Anne-Claire Jucobin pour Evene.fr - Octobre 2004
mercredi 14 mai 2008
Bonjour Tristesse
Son père, Raymond, est un homme attirant qui n'hésite pas à séduire toutes les femmes qui lui plaisent (il a perdu sa femme à l'age de 25 ans, alors que leur fille Cécile en avait 2). Parmi ces femmes, Elsa, avec laquelle Cécile s'entend facilement. Venue à la villa passer l'été avec son amant, elle ressemble à beaucoup d’autres que Cécile a vu entrer dans la vie de son père et le quitter après peu de temps : Elsa est jeune et mondaine.
Cécile, un peu naïve, tente de paraître adulte et d’attirer des hommes du même âge que son père. Sa vie amoureuse est sans relief jusqu'à sa rencontre avec Cyril, un jeune étudiant de 26 ans. Raymond, Elsa et Cécile passent un été tranquille, jusqu'au moment où Anne arrive suivant l’invitation du père de Cécile. Différente des autres, Anne apprécie la culture, la formation et l’intelligence. Dès son arrivée, un combat subtil commence à se développer entre les trois femmes. Elsa, elle, essaye de garder la relation basse entre Raymond et elle. Il risque de rompre à cause d’Anne qui ne cherche plus le vrai amour car elle l’a trouvé en Raymond ; celui-ci est la personne la plus importante dans la vie de Cécile qui ne veut pas du tout que son père se sédentarise. Elle craint de perdre sa liberté dont elle profite beaucoup : elle ne travaille pas à ses devoirs de vacances, mais passe ses journées à la plage.
Cette appréhension est justifiée : Anne prend en main la vie de Cécile très vide et la fait même travailler. De plus, Anne n’est pas trop enthousiaste de voir Cécile tomber amoureuse de Cyril, ce qui énerve beaucoup Cécile. Mais peu à peu, Raymond s’éloigne d’Elsa et devient de plus en plus fasciné par la femme qu’il trouve dans Anne. Après quelques conversations intenses, les deux décident de se marier.
C’est à ce moment que Cécile sait qu’elle en a vu assez ; cette femme intelligente trouble toute cette vie qui semble tellement précieuse à ses yeux : des hommes intéressants, des femmes mondaines, beaucoup d’amusements. Alors, elle réussit à persuader son ami Cyril de simuler une aventure amoureuse avec Elsa qui était partie lorsqu'elle avait entendu la nouvelle du mariage. Raymond, lui, est irrité de voir Elsa se tourner vers un homme plus jeune que lui et il se retrouve bientôt dans les bras de son ancienne maîtresse. Quand Anne les surprend (c’était exactement ce que Cécile voulait), elle voit toute sa vie, tous ses rêves se briser. Désespérée elle quitte la villa et se tue dans un accident de voiture.
D’abord, Cécile et son père sont inconsolables, la fille réalise que c’est en partie sa faute si cette femme remarquable est morte. Mais après quelque temps, le père et sa fille reprennent leur vie facile, mais ils n’oublieront jamais cette femme extraordinaire – et le sentiment dont ils ont fait la connaissance à cause de sa mort : la tristesse.
samedi 10 mai 2008
Françoise Sagan
mercredi 23 avril 2008
Le Musée du Louvre
Musée universaliste, le Louvre couvre une chronologie et une aire géographique larges, depuis l'antiquité jusqu'à 1848, de l'Europe occidentale jusqu'à l'Iran, via la Grèce, l'Égypte et le Proche-Orient. A Paris, la période postérieure à 1848 pour les arts européens est prise en charge par le musée d'Orsay et le Centre Pompidou, alors que les arts asiatiques sont exposés à Guimet. Les arts d'Afrique, d'Amérique et d'Océanie prennent quant à eux place au musée du quai Branly, mais une centaine de chefs d'oeuvres sont exposés au pavillon des sessions. Les œuvres sont de nature variée : peintures, sculptures, dessins, céramiques, objets archéologiques et objets d'art... Parmi les pièces les plus célèbres du musée se trouvent le Code d'Hammurabi, la Vénus de Milo, La Joconde de Léonard de Vinci, et La Liberté guidant le peuple d'Eugène Delacroix. Le Louvre est le musée le plus visité au monde, avec 8,3 millions de visiteurs en 2006.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mus%C3%A9e_du_Louvre
Le Festival de Cannes
Chaque année, durant la seconde quinzaine de mai, la ville de Cannes (Alpes-Maritimes) est envahie par des cinéastes et prise d'assaut par des milliers de photographes. C'est au Palais des Festivals et des Congrès, situé sur le boulevard de la Croisette, que les principales projections ont lieu.
Parallèlement au Festival, plusieurs sections ont été créées au fil des ans. Parmi elles, on retrouve la Quinzaine, la Cinéfondation, la Semaine de la critique, Un Certain Regard, et surtout le Marché du film de Cannes, le premier au monde, en importance. Durant ces festivités, l'occasion est donnée aux nombreux producteurs et distributeurs présents sur place de trouver des partenaires pour le financement de leurs projets de films, ou de vendre les œuvres déjà tournées aux distributeurs et télévisions du monde entier.
Bien qu'il fît initialement figure de manifestation touristique et mondaine, le Festival a été créé pour récompenser le meilleur film, le meilleur réalisateur ou le meilleur acteur et la meilleure actrice. Pourtant, au fil des années, d'autres prix sont apparus et sont venus se rajouter au prestige cannois, comme le prix du jury, et surtout la Palme d'or.
samedi 19 avril 2008
Paul Cézanne
http://www.evene.fr/celebre/biographie/paul-cezanne-2460.php
Eugène Delacroix
http://www.evene.fr/celebre/biographie/eugene-delacroix-661.php
mardi 15 avril 2008
Les Frères Lumière
Mais aussi les deux frères Lumière s’illustrèrent par leur sympathie pour le régime de Vichy. En 1935, Louis envoie sa photo à Mussolini avec la dédicace : A son Excellence Benito Mussolini avec l’expression de ma profonde admiration. Dans le Petit Comtois il écrit : Ce serait une grande faute de refuser le régime de collaboration dont le maréchal Pétain a parlé dans ses admirables messages. En juillet 1941, Auguste est désigné pour faire partie du conseil municipal de Lyon. Comme beaucoup de collaborateurs, Auguste Lumière fit partie du comité de patronage de la Légion des volontaires Français contre le bolchevisme qui portaient l’uniforme nazi. Les deux frères obtiendront chacun une francisque.
En 1995, à l’occasion de la célébration du centenaire de l’invention du cinéma, la Banque de France voulut honorer les deux frères en imprimant un billet à leur effigie. L’Amicale des Réseaux Action de la France Combattante, dont le président d’honneur fut le général De Gaulle, émit une virulente protestation : Les frères Lumière nous inspirent un profond mépris. Ils ne peuvent être honorés sans outrager les victimes de la collaboration. Les billets furent détruits.
jeudi 13 mars 2008
L´américanisation de l´Europe
Cette invasion de la culture américaine est très visible et elle touche les différents aspects de notre vie. Ainsi, nous mangeons dans les gros restaurants américains, comme "McDonald´s", et nous consommons des boissons de marques très connues, comme Coca-Cola. Nous utilisons aussi dans notre quotidien des expressions anglaises et américaines, comme par exemple WC. D´un autre côté, le cinéma et la musique sont aussi controllés par les États-Unis. Les films que nous voyons sont majoritairement américains, ainsi que les séries télévisées. Les États-Unis ont de grosses industries cinématographiques et musicales et le reste du monde "absorbe" leurs produits. La musique que nous écoutons tous les jours est, presque toute, américaine. Le cinéma et la musique nationaux sont mis de côté.
La preférence sur la culture américaine provoque une dévalorisation de la culture nationale. Les artistes et les produits culturels nationaux sont oubliés ou considérés de basse qualité.
mardi 11 mars 2008
Métissage culturel
Le métissage culturel ne correspond pas forcément au métissage "génétique"; ainsi, par exemple, un orchestre entièrement et "réellement" polonais, intégrant des influences orientalisantes ou africaines, dans un cadre musical slave, développerait une culture musicale métissée.
L'on pourrait conclure que tout comme au niveau "génétique", la totalité des ensembles culturels est métissée, même si au sein de chaque ensemble, on constate bien entendu des dominantes culturelles aisément déterminables. Ainsi, la langue française est constituée en grande partie de racines grecques, grecques "romanisées", latines, celtes, etc. Certains mots auraient même des racines non indo-européennes (Samis).
La plupart des ethnogenèses démontre que le métissage culturel est qualifiable de "volontaire", c'est-à-dire issu de choix consciemment effectués, en fonction de goûts et d'attirances libres pour des cultures au départ "étrangères". Une partie du métissage s'effectue inconsciemment, dès lors que un métissage "génétique" préexiste à la naissance de l'individu.
L´UNESCO
Ses objectifs sont:
« [...] contribuer au maintien de la paix et de la sécurité dans le monde en resserrant, par l'éducation, la science, la culture et la communication, la collaboration entre nations, afin d'assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l'Homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations unies reconnaît à tous les peuples. »
L'Unesco poursuit son action à travers cinq grands programmes : l’éducation, les sciences exactes et naturelles, les sciences sociales et humaines, la culture, la communication et l’information.
L'Unesco trouve son origine dans la Commission internationale de la coopération intellectuelle qui fut créée en 1921 avec l'objectif de favoriser la paix internationale, avec la participation du philosophe Henri Bergson.
Le siège de l'Unesco est à Paris. S'y rattachent plus de cinquante bureaux hors siège et plusieurs instituts et centres dans le monde entier, comme l'Institut de statistique (Montréal) ou le Bureau international d’éducation (Genève). Elle compte actuellement 193 États membres (en 2008).
L'Unesco abrite aussi la Commission océanographique intergouvernementale, organe de coordination scientifique.
L'Unesco est surtout connue pour son répertoire du patrimoine mondial qui classe ce patrimoine en diverses catégories. La pertinence de cette liste est toutefois contestée par certains.
L'Unesco, dans le cadre du programme MaB (the Man and the Biosphere) a établi un réseau de réserves de biosphères qui se propose de protéger la nature tout en préservant l'activité humaine sur toute la planète.
L'Unesco a également créé en 1992 le programme Mémoire du monde, visant à sensibiliser la communauté internationale à la richesse du patrimoine documentaire, à la nécessité d’assurer sa conservation pour les générations futures et à le rendre accessible à un large public. Il s’est doté pour cela d’un Registre mondial, liste des éléments du patrimoine documentaire identifiés par le Comité consultatif international (CCI) et approuvés par le Directeur général de l’Unesco.
L'Unesco est, par ailleurs, à l'origine de la création, en mai 1994, conjointement avec l'Université du Québec à Montréal, du réseau Orbicom, réseau mondial associant des universitaires et des professionnels de la communication et des médias, ayant pour objet de stimuler l'échange d'informations et le développement de projets conjoints, afin d'examiner comment ce domaine en constante évolution peut contribuer à promouvoir la démocratie et un développement durable. Situé au carrefour de l’enseignement, de la recherche et des pratiques professionnelles, il s'est fixé pour mission première de « développer et promouvoir le partage de savoir et d'expertise en communication par l'éducation, la recherche et l'action concrète[]. » Reliant les spécialistes à travers le monde qui travaillent dans différents secteurs des communications, et soutenu par des institutions internationales, des médias, des gouvernements et des entreprises, il s'inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie de la communication de l'Unesco, adoptée à l'unanimité lors de la Conférence générale de 1989.
L'Unesco anime la Décennie internationale pour la promotion d'une culture de la non-violence et de la paix au profit des enfants du monde (2001-2010) proclamée par l'ONU en 1999.
L'Unesco publie des périodiques spécialisés, notamment le Bulletin du droit d'auteur, Perspectives (pédagogie), la Revue internationale des sciences sociales, Museum (muséographie).
Culture
Au plan individuel, la culture est l’ensemble des connaissances acquises, l’instruction, le savoir d’un être humain.
Au plan collectif, la culture représente également l’ensemble des structures sociales, religieuses, etc., et les comportements collectifs tels que les manifestations intellectuelles, artistiques, etc., qui caractérisent une société.
La culture comprend ainsi trois grands groupes de manifestations : l’art, le langage, la technique.
Chaque société possède sa propre culture et admet, en son sein, des cultures différentes. Il existe donc une multitude de cultures qui se rencontrent, s'opposent, se mélangent et, finalement, se transforment.
L’étymologie du mot culture, du mot latin colere (« habiter », « cultiver », ou « honorer ») suggère que la culture se réfère, en général, à l’activité humaine. Ce mot prend des significations notablement différentes, voire contradictoires, selon ses utilisations.
Le terme (latin cultura) suggère l’action de cultiver, dans le domaine de l’agriculture en particulier : cultiver des fleurs… Le terme de culture est également employé en éthologie. Cicéron fut le premier à appliquer le mot cultura à l'être humain : Un champ si fertile soit-il ne peut être productif sans culture, et c'est la même chose pour l'humain sans enseignement. (Tusculanes, II, 13).
Dans l’Histoire, l’emploi du mot s’est progressivement élargi aux êtres humains. On note que le terme culte a une étymologie voisine (latin cultus), et qu’il est employé pour désigner l’hommage rendu à une divinité.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Culture
mardi 4 mars 2008
Serge Gainsbourg
Charles Aznavour
Audrey Tautou
Brigitte Bardot
Romain Duris
Fernandel
Claude Chabrol
samedi 9 février 2008
Victor Hugo
http://www.evene.fr/celebre/biographie/victor-hugo-6.php
vendredi 1 février 2008
Le terrorisme dans notre société
Les attentats du 11 séptembre 2001 à New York, États-Unis, sont le meilleur exemple. Les États-Unis sont une des plus grandes puissances du monde mais, dans ce jour là, ils ont été aussi la plus fargile. Des centaines de personnes ont été tuées sans que leur gouvernement ait pu faire quelque chose. Les attentats de Madrid et de Londres sont aussi de bons exemples: deux pays très forts sont devenus très faibles en quelques moments. La lutte que ces pays ont dévelopée au cours des dernières années contre le terrorisme ne montre pas beaucoup de résultats.
Cette vulnérabilité est le résultat de la circulation de personnes et d´idées. Souvent, les terroristes sont des personnes qui ne semblent pas constituer une vraie menace et qui attaquent le pays qui les accueillis pour honorer leur Dieu.
La vulnérabilité qui frappe notre société a des effets dans notre vie. Nous vivons avec la peur d´être une victime de plus de ces organisations. Nous vivons aussi avec la peur des personnes qui vivent autours de nous et qui nous semblent suspectes.
L´élargissement de l´Union Européenne
Avec l´entrée constante de nouveaux pays dans l´UE, ses frontières s´élargissent vers le Sud et vers l´Est, ce qui augmente le risque d´immigration illégale. D´un autre côté, beaucoup de pays n´accepteront pas de perdre leur pouvoir et leur autonomie pour l´Union. C´est l cas des pays de l´Est qui ont été soumis au contrôle soviétique e qui ont obtenu leur indépendance il y a quelques années. Dans cette Union chaque fois plus grande, il ne sera pas facile d´arriver à un assentiment sur différents sujets. Le risque des conflits nationalistes entre les pays augmente aussi.
L´Union qu´on souhaite, une Union forte et vraiment alliée, qui peux faire face au pouvoir des États-Unis devient chaque fois plus difficile à construire.
vendredi 18 janvier 2008
Les institutions et organes de l´Union Européenne
- Le Conseil européen est le centre d'impulsion de l'UE. Bien qu'il ne soit pas juridiquement une institution de l'Union, le Conseil européen est un organe essentiel. Les chefs d'Etat et de gouvernement y définissent des lignes directrices et des priorités pour la construction européenne.
- Le Parlement européen : organe législatif et budgétaire. Seule institution européenne élue directement par les citoyens, il exerce un contrôle politique sur les autres institutions.
- Le Conseil de l'Union européenne : principal centre de décision de l'Union. Il réunit les membres des gouvernements nationaux en charge d'un même domaine.
- La Commission européenne : organe exécutif de l'Union européenne. Elle est politiquement indépendante et représente l’intérêt général de l’Union.
- La Cour de Justice des Communautés Européennes : organe judiciaire de l'UE. Les 27 juges et 8 avocats généraux qui la composent veillent au respect du droit communautaire.
- La Cour des Comptes européenne : institution de contrôle et de surveillance des finances. La Cour s'assure de la fiabilité, la légalité et la bonne gestion des comptes de l'Union européenne.
http://www.touteleurope.fr/fr/union-europeenne.html
L´essentiel sur l´Union Européenne
L'Union européenne est "l'association économique et politique" de 27 Etats appartenant au continent européen : l'Allemagne, l'Autriche, la Belgique, la Bulgarie, Chypre, le Danemark, l'Espagne, l'Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l'Irlande, l'Italie, la Lituanie, la Lettonie, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, la Slovénie et la Suède.
Quels sont les objectifs de l'UE ?
L' Union européenne (UE) a pour objectifs :
- d'établir les fondements d'une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens, de sauvegarder la paix et de rechercher l'unité politique;
- d'assurer, par une action commune, le progrès économique et social : création d'un marché intérieur européen et renforcement de la cohésion sociale.
Comment fonctionne l'Union européenne ?
Une organisation fondée sur des traités
La structure juridique de l’Union européenne repose sur des traités, ratifiés par les Etats membres. Le dernier traité ratifié est le Traité de Nice. C’est lui qui fixe l’ensemble des compétences de l’Union européenne.
L’UE n’est pas un Etat, mais une organisation qui ne peut agir que sur la base des compétences que les Etats ont bien voulu lui transférer. Tout au long de la construction européenne, l’UE a reçu de plus en plus de compétences. Elle agit désormais dans de très nombreux domaines.
L'UE repose aujourd'hui sur trois "piliers" aux modes de fonctionnement différents : un pilier communautaire, qui concerne l'essentiel des compétences de l'UE, un pilier "JAI" (Justice et Affaires intérieures) et un pilier "PESC" (Politique étrangère et de sécurité commune).
Le Traité constitutionnel signé par les 27 Etats membres de l’UE, mais non entré en vigueur, abolit cette structure en piliers. Il propose également de simplifier la structure juridique de l'Union en regroupant tous les traités en vigueur sous un seul texte.
Les compétences de l’Union
L'Union européenne se différencie des organisations internationales classiques par son modèle d'intégration qui va au-delà de la coopération traditionnelle entre Etats : les Etats membres ont délégué une partie de leurs compétences aux institutions communautaires.
Ainsi, à côté des pouvoirs nationaux, régionaux et locaux, existe un pouvoir européen fondé sur des institutions démocratiques ou indépendantes, mandatées pour intervenir dans plusieurs domaines. L’étendue de la compétence de l’Union européenne dépend des domaines concernés :
- soit les Etats ont décidé de transférer l’intégralité de leur compétence dans un domaine ; dans ce cas, cela signifie que les Etats ne peuvent plus intervenir seuls : c’est par exemple le cas en matière commerciale, agricole ou monétaire. On parle alors pour l’UE de compétences exclusives ;
- soit les Etats n’ont transféré qu’une partie de leurs compétences, si bien qu’ils peuvent continuer à agir à côté de l’UE. On parle alors de compétences partagées. Il s’agit en réalité du cas le plus fréquent. L´Union européenne agit alors à la place des Etats si l'action commune est considérée comme plus efficace que celle des Etats agissant séparément (selon le principe de subsidiarité).
- Il existe enfin une dernière catégorie de compétences dites d’appui : dans ce cas, la compétence principale reste du ressort des Etats membres, mais l’UE peut appuyer leur action. Tel est le cas en matière de recherche, ou bien encore en matière de santé publique.
Des institutions propres
L'Union européenne a ses propres institutions et instances communautaires :
- Le Parlement européen, élu au suffrage universel direct par les citoyens ;
- le Conseil européen, réunissant périodiquement les Chefs d'Etat ou de Gouvernement ;
- le Conseil (des Ministres) de l'Union européenne ;
- la Commission européenne ;
- la Cour de Justice ;
- la Cour des comptes ;
- le Comité économique et social européen ;
- le Comité des régions ;
- le Médiateur européen.
En fonction des domaines d’actions envisagés, le poids et l’importance de ces institutions et organes européens varient.
Dans la plupart des cas, les décisions sont prises par le "triangle institutionnel" composé de la Commission européenne, du Parlement européen et du Conseil des ministres.
La France joue un rôle important dans toutes ces institutions européennes, du fait du poids de sa population et de son rôle moteur dans la construction européenne.
Quels sont les symboles de l'Union européenne ?
L'Union européenne est identifiée par des symboles :
- un drapeau : 12 étoiles or sur fond bleu forment un cercle en signe d'union. Le nombre de 12 est symbolique : invariable, il n'indique pas le nombre de pays membres mais symbolise la perfection et la plénitude ;
- un hymne : "l'Ode à la Joie", prélude du 4ème mouvement de la IXème symphonie de Ludwig van Beethoven. Dès 1972, le Conseil de l'Europe choisi ce thème musical comme hymne. C'est en 1985 que les dirigeants européens décident d'en faire l'hymne officiel de l'UE. Sans paroles, il doit transmettre les idéaux de liberté, de paix et de solidarité que souhaite diffuser l'Europe ;
- une fête : la "Journée de l'Europe" est célébrée le 9 mai, en souvenir de la déclaration Schuman de 1950, véritable point de départ de la construction européenne ;
- une monnaie unique : l'euro. Ratifié en 1992, le Traité de Maastricht propose la mise en place d'une monnaie unique dans l'UE. Les pièces et billets sont introduits au 1er janvier 2002 dans les pays remplissant les conditions requises ;
- une devise : "Unie dans la diversité". Elle apparait officiellement pour la première fois en 2004, dans le Traité établissant une Constitution pour l'Europe. Cette devise illustre la volonté de l'UE pour faire en sorte que les différentes cultures, traditions et langues des Européens soient un atout pour le continent.
http://www.touteleurope.fr/fr/union-europeenne.html
mercredi 16 janvier 2008
L´histoire de l´Union Européenne
Par delà les divisions historiques, l’Europe s’est bâtie sur un socle commun d’idées qui vont de l'humanisme gréco-latin aux principes de la Révolution française. Avant que les Européens ne réalisent l'unification du continent par la seule force du droit, de nombreux empereurs, princes et conquérants ont caressé le rêve d'un espace soumis à une seule couronne. Au cours des siècles, plusieurs philosophes, écrivains ou juristes ont théorisé le rapprochement des peuples d'Europe.
1918-1944 : l’idée européenne au début du 20ème siècle
Les traités conclus après la Première Guerre mondiale redessinent la carte de l’Europe, mettant fin à trois Empires (Allemand, Autrichien et Ottoman) et donnant naissance à de nouveaux Etats (Tchécoslovaquie, Hongrie, Yougoslavie). Les frustrations nées de ce redécoupage rendent difficile la réconciliation entre les peuples européens. Malgré tout, un rapprochement politique se dessine dans les années 20, symbolisé par la politique d’Aristide Briand à l’égard de l’Allemagne. Mais la crise économique des années 30 exacerbe les nationalismes et l’esprit de revanche. A partir de 1933, l’Allemagne nazie multiplie les coups de force annonciateurs d’une nouvelle guerre. Les horreurs du deuxième conflit mondial sont à l’origine de projets d’unification européenne, qui seront mis en œuvre après 1945.
1945-1956 : les débuts de la construction européenne
En 1945, l’Europe sort traumatisée d’un conflit sanglant et destructeur. Alors que débute une nouvelle période de tensions internationales – la Guerre froide – certains comprennent très vite que seule une union entre les pays d’Europe permettra au vieux continent de recouvrer son rang sur la scène mondiale. L’heure est à la reconstruction et à la réconciliation. Les accords de coopération se multiplient, encouragés par les alliés américains (OECE, OTAN) ou à l’initiative des Européens (Conseil de l’Europe, CECA). Durant cette période foisonnante sur le plan intellectuel, plusieurs courants s’affrontent sur les moyens d’atteindre l’unification européenne : fédéralistes, partisans de la coopération intergouvernementale, fonctionnalistes... C’est finalement l’approche graduelle et pragmatique prônée par Jean Monnet qui aura les effets les plus remarquables : de la mise en commun du charbon et de l’acier entre les Six naîtra la forme la plus achevée d’intégration pacifique jamais connue en Europe, voire dans le monde.
1957-1973 : de l’Europe des six à l’Europe des neuf
1957 voit l’avènement d’un projet charnière dans l’histoire de la construction européenne : la création par les Six d’une Communauté économique européenne qui couvrira bientôt les principaux secteurs de la vie économique. Mais le but final de cette entreprise est bien plus grand, puisqu’il s’agit "d'établir les fondements d'une union sans cesse plus étroite entre les peuples européens", comme l’énonce le préambule du traité CEE. Malgré la crise institutionnelle de 1965 – qui contribue à atténuer le caractère supranational de la CEE – la mise en place du marché commun se déroule sans heurt et conduit immédiatement à des performances économiques remarquables. Ces premières années voient également la naissance de politiques communes dans les domaines de l’agriculture, des transports, du commerce extérieur et de la cohésion régionale. Le succès de cette intégration pousse des pays qui s’en étaient jusque-là tenus à l’écart à rejoindre les Communautés européennes. Le 1er janvier 1973, celles-ci comptent trois nouveaux membres : le Royaume-Uni, l’Irlande et le Danemark.
1974-1984 : surmonter les crises
Dans les années 70, l’Europe est frappée de plein fouet par les effets conjugués de la crise monétaire internationale et du choc pétrolier. Confrontés à de graves difficultés économiques, les Etats membres réagissent en ordre dispersé. A plusieurs reprises, l’unité des Communautés est mise à mal. Mais peu à peu, une réponse concertée à la crise s’organise, symbolisée par la tenue trimestrielle du Conseil européen. En dépit de la crise, les Neuf paraissent décidés à reprendre, voire approfondir leur coopération politique. Mais à l’exception d’un renouveau de la collaboration dans le domaine monétaire, les résultats sont mitigés. L’Europe politique attendra des jours meilleurs pour voir le jour.
1985-1991 : la relance européenne
Au milieu des années 80, les dirigeants européens sont décidés à rompre avec l’euroscepticisme de la décennie précédente. Sous l’impulsion du trio Mitterrand-Kohl-Delors se dessine une relance de la construction européenne, dont l’objectif est d’achever l’intégration économique initiée en 1957. La réalisation du marché unique devient l’horizon qui va mobiliser les institutions et les Etats européens pendant près de dix ans. On assiste alors au développement de politiques européennes dans les domaines de l’environnement, de la santé, de la cohésion sociale et territoriale…En 1989 se produit ce que personne n’avait osé imaginer : le Mur de Berlin est renversé par les Allemands de l’Est avides de liberté. Bientôt, c’est l’ensemble du bloc soviétique qui s’effondre, plaçant les Européens devant la perspective d'une réunification du continent.
1992-2007 : la naissance de l’Europe politique
La disparition du bloc soviétique provoque une rupture de l’ordre international qui n’est pas sans conséquence sur le projet européen. Les pays membres des Communautés réagissent rapidement à la nouvelle donne en affirmant la dimension politique du projet européen par la signature, en 1992, du Traité de Maastricht qui pose également les bases d’une monnaie unique. Peu de temps après, la nouvelle Union européenne choisit de mettre en œuvre le plus grand élargissement de son histoire. Depuis lors, l’Europe tente de concilier son élargissement géographique avec l’approfondissement de son projet politique. L’enjeu est de taille, qui concerne la capacité de l’Union à devenir un véritable espace démocratique et à s’imposer comme acteur du monde globalisé.
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