mercredi 12 décembre 2007

La citoyenneté

Quelles sont les valeurs attachées à la citoyenneté?

Outre un statut juridique et des rôles sociaux, la citoyenneté se définit aussi par des valeurs. On peut en évoquer au moins trois, traditionnellement attachées à la citoyenneté :
La civilité : il s’agit d’une attitude de respect, à la fois à l’égard des autres citoyens (ex : politesse), mais aussi à l’égard des bâtiments et lieux de l’espace public (ex : transports publics). C’est une reconnaissance mutuelle et tolérante des individus entre eux, au nom du respect de la dignité de la personne humaine, qui permet une plus grande harmonie dans la société.
Le civisme : il consiste, à titre individuel, à respecter et à faire respecter les lois et les règles en vigueur, mais aussi à avoir conscience de ses devoirs envers la société. De façon plus générale, le civisme est lié à un comportement actif du citoyen dans la vie quotidienne et publique. C’est agir pour que l’intérêt général l’emporte sur les intérêts particuliers.
La solidarité : elle est importante, en effet, dès lors que les citoyens, dans une conception classique, ne sont pas de simples individus juxtaposés, mais un ensemble d’hommes et de femmes attachés à un projet commun. Elle correspond à une attitude d’ouverture aux autres qui illustre le principe républicain de fraternité. Dans ces conditions, la solidarité, qui consiste à venir en aide aux plus démunis, directement ou par le biais des politiques publiques (ex : impôt redistributif) est très directement liée à la notion de citoyenneté.
Ces trois valeurs donnent à la citoyenneté tout son sens en ne la limitant pas à l’exercice du droit de vote.
Quels rôles un citoyen peut-il jouer dans la société?

La citoyenneté ne se définit pas uniquement d’un point de vue juridique par la possession de la nationalité française et de ses droits civils et politiques. Elle se définit aussi aujourd’hui comme une participation à la vie de la cité. Cependant, les citoyens n’ont aucun rôle obligatoire à jouer. En ce sens, le statut juridique de citoyen est un statut de liberté. Un citoyen peut choisir de participer (citoyen actif) ou non (citoyen passif) à la vie publique.
Toutefois, un citoyen actif a un rôle essentiel à jouer, qui prend tout son sens avec l’exercice du droit de vote. C’est à ce moment que le citoyen apporte sa contribution majeure à la société. En votant, mais aussi en se faisant élire, il fait valoir son point de vue, change ou confirme les gouvernants, ou encore (dans le cadre du référendum) décide des grandes orientations de la politique nationale.
Mais, en dehors des élections, les citoyens peuvent également, de façon quotidienne, jouer un rôle important dans la société. Par exemple, ils peuvent adhérer à une association, un syndicat ou un parti politique et, ainsi, tenter de faire évoluer la société dans laquelle ils vivent, de venir en aide aux autres ou d’influencer la politique nationale.
De même, l’attitude individuelle des citoyens est importante. Les comportements de civisme (politesse, respect des biens publics...) sont pour beaucoup dans le caractère apaisé d’une société.

En quoi la citoyenneté est-elle la manifestation d´une identité commune?

La citoyenneté est la manifestation d’une identité commune pour plusieurs raisons.
D’abord, parce que les citoyens ont tous la même nationalité. Ce lien juridique, qui lie une personne à un pays, est commun à l’ensemble des citoyens, quelle que soit la façon dont ils ont acquis la nationalité (droit du sang, droit du sol, naturalisation, mariage). Il est le signe que l’on fait partie d’un groupe particulier, non seulement sur le plan strictement juridique, mais également de manière très pratique. Ainsi, à l’occasion de voyages à l’étranger, on peut être plus sensible à ce caractère d’appartenance.
La citoyenneté manifeste aussi le rattachement à une même communauté politique, la nation. Elle permet de voter et d’être élu. Il faut toutefois mettre à part le cas des ressortissants d’États membres de l’Union européenne qui peuvent voter aux élections municipales et européennes, bien que ne possédant pas la nationalité et donc la citoyenneté française.
Enfin, la citoyenneté française est la manifestation d’une identité culturelle et d’une histoire commune. Ainsi, en France, les citoyens partagent l’héritage de moments essentiels tels que la Révolution, les guerres mondiales, l’Occupation ou la Résistance. Chaque citoyen n’a pas à assumer, à titre personnel, les fautes ou les crimes commis par l’État dont il a la nationalité. La citoyenneté va de pair avec la construction de la mémoire d’épisodes marquants d’une histoire nationale.

Comment construire un monde plus juste


La richesse est très mal distribuée, au niveau mondial et dans chaque pays. Dans le monde entier, une petite partie de la population bénéficie de la plus grande partie de la richesse. Il faut agir pour en finir avec les inégalités.
Au niveau mondial il faut, par exemple, pardonner totalement ou partiellement la dette externe des pays les plus endettés. Cette dette est un obstacle au dévéloppement des pays parce qu´elle consomme une grande partie de leurs revenus. Cet argent pourrait être utilisé pour construire des infrastructures ou pour améliorer le système educatif ou de la santé. Ces pays ont, aussi, peu de pouvoir de décision dans les organismes internationaux. Ils ont besoin d´un plus grand pouvoir pour bien défendre leurs intérêts.
Dans chaque pays, il faut payer des salaires plus équilibrés: la majorité des personnes gagnent peu d´argent. D´un autre côté, les politiques et les entrepreneurs ont des salaires astronomiques. Il faut aussi investir dans l´education et promouvoir l´égalité d´opportunités et d´accès aux biens essentiels, comme la santé.
Un monde plus juste dépend de la volonté de toutes les personnes, mais surtout de la volonté des gouvernements.

L´Amérique, "gendarme du monde"


Les États Unis sont une des plus grande puissances économiques du monde et leur influence sur les événements est indéniable. Ils deviennent les "gendarmes du monde" grâce à leur potentiel économique et militaire. Ils veulent construire un nouvel ordre international qui défend seulement leurs intérêts. Ils interviennent dans les conflits qui éclatent dans des zones stratégiques pour assurer le contrôle de ces régions.
Les États Unis utilisent aussi l´ONU pour protéger leurs intérêts. Le cas du Koweit c´est un exemple dans lequel les intérêts pétrolifères ont provoqué une intervention rapide des États Unis avec le soutien des Nations Unis. Ils ont aussi le droit de veto dans cette organisation avec 4 autres pays (Grande-Bretagne, Ffrance, Russie et China), c´est ce qui empêche que les décisions soient prises par une majorité.
Les États Unis ont obtenu un tel pouvoir dans le monde qu´ils trouvent que les règles ne s´appliquent pas à eux. Le refus du protocole de Kyoto en est un exemple. Le but de ce protocole est de réduire la pollution partout le monde et les États Unis sont le pays qui émet plus de CO2 dans l´atmosphère.

samedi 8 décembre 2007

Le nouvel ordre mondial

Un «nouvel ordre mondial» (pas seulement économique) a été instauré en coulisse. Les États-Unis estiment être investis d'une mission qu'ils se sont donnée à eux-mêmes, par leur poids sur l'échiquier mondial. Après sa victoire dans la guerre du Golfe (1991), Washington a parlé d'édifier un « nouvel ordre mondial » façonné à son image. Avec des accents prophétiques, le président George Bush déclara alors : « Les États-Unis sont appelés à conduire le monde hors des ténèbres et du chaos de la dictature vers la promesse de jours meilleurs.» Ce plan hégémonique a commencé il y a un siècle.

Tout a été planifié et préparé depuis longtemps. La mondialisation était inscrite dans les premiers accords du GATT, en 1947, avec le libre-échange. C'est en 1975 que Brzézinski, alors directeur général de la Trilatérale, suggérant de créer un mécanisme de planification mondiale, chargea l'administration américaine de le créer avec, comme coordinateur, le vice-président dans le rôle de "chef d'orchestre".
Constatant « la crise de la démocratie », rapport publié en 1975, la Commission Trilatérale publiait en 1976 son plan : «La réforme des institutions internationales». Une nouvelle répartition des voix au FMI et à la Banque Mondiale s'est opérée en faveur de l'impérialisme et de l'hégémonie US.
Voilà un capitalisme sauvage, qui répand les dogmes ultra-libéraux pour privilégier une minorité d'affairistes ! Ce libéralisme présente des aspects totalitaires et se montre sans pitié pour les faibles ! Et c'est le premier producteur d'armes du monde.

Au lieu d'avoir emboîté le pas aux propositions de désarmement de Gorbatchef, en 1990, leurs visées impérialistes se doublent de visées terroristes sur n'importe quel Pays de la planète.
Les guerres de libération ont échoué, sauf à Cuba ; le Ché est-il mort pour rien ? Son héroïsme reste exemplaire pour les peuples opprimés. Le malheur s'abat sur des peuples entiers. L'Afrique est la plus touchée. Les inégalités se creusent, les pays spoliés ne peuvent plus rembourser leurs dettes. Ici et là, des mafias se créent. On frôle l'anomie.
Après avoir investi les institutions internationales (avec un pourcentage écrasant de PIB), le gouvernement d'État américain réagit au terrorisme en toute impunité par des frappes aériennes sur l'Afganistan, et maintient l'embargo sur l'Irak sans raison valable. Le Conseil de Sécurité est à sa botte. Au mépris du droit international, c'est la puissance des États-Unis qui s'affirme là, et aussi à travers l'Alliance atlantique, tous les Etats d'Europe. Élargi aux pays européens de l'Est, L'OTAN met à profit les divisions et les embarras des Européens ! Depuis peu, des représailles au terrorisme se soldent par des bombardements en Afghanistan ! La propagande semble au point... mais les pires terroristes ne sont pas ceux que l'on nous désigne comme tels. "Le choc des civilisations" arrive tel qu'il a été décrit en 1998 par un des chantres du système, Samuel P. Huntington, (un ancien de la Trilatérale qui fut conseiller de tous les Présidents US depuis Carter).
A inscrire au Livre Noir du capitalisme : les milliards de victimes des guerres et des nombreuses guérillas, la famine ou la malnutrition dans les Pays spoliées, l'esclavage et la pollution. Car le capitalisme a besoin de la guerre et il vampirise l'humanité. (Rapport américain sur l'utilité des guerres; La Paix Indésirable, Calmann-Lévi, 1970).

En réalité, en combattant le communisme et le socialisme partout dans le monde, les USA sont arrivés à leurs fins. Ils étaient déjà les grands gagnants de la dernière guerre mondiale, avec la suprématie du dollar, depuis Brenton-Woods, mais l'effondrement de l'URSS, après une course aux armements ruineuse, leur laisse l'hégémonie totale : les USA dominent le monde sur tous les tableaux : économique, technologique, militaire et culturel. Leurs services secrets furent mis à l'œuvre. N'oublions pas aussi que les puissantes agences de presse américaines ont eu un rôle important depuis 1945, en propageant leurs mots d'ordre dans le monde. Le Nouvel Ordre Mondial diffuse "la pensée unique", pour le grand "marché unique", la monnaie-refuge étant le dollar. On a introduit depuis peu la notion de "gouvernance". Mais "la communauté internationale" ou "l'Occident" cache-t-il un véritable gouvernement mondial ? Que se cache-t-il derrière les réunions du G7, d'où rien ne filtre ? - En 1975, au sein de la Trilatérale, le super gouvernement supra-national qui réunissait le gratin de la finance, des affaires et des Etats occidentaux avec le Japon, Z. Bzrézinski a parlé de constituer une communauté mondiale et de créer au sein du Département d'Etat un instrument de planification mondiale avec comme chef d'orchestre le vice-président des USA. Il y a eu ensuite la première crise de la dette du tiers-monde qui, en 1982, ala Banque Mondiale et au FMI un nouveau rôle de contrôle et de direction des économies des pays en voie de développement. Des Pays du Tiers-Monde accèdent à l'indépendance et se battent contre l'impérialisme ; 77 Etats se coalisent. Mais l'échec des conférences Nord-Sud pour l'établissement d'un nouvel ordre économique plus juste donne aux maîtres du monde l'idée d'un nouvel ordre qu'ils contrôlent mieux. Les Etats-Unis vont prendre la suprématie dans les décisions en changeant les statuts de ces instances mondiales : le poids des décisions sera au prorata du pourcentage du poids financier. On est obligé dorénavant de compter sur la seule super-puissance qui reste au monde. - L'effondrement de la super-puissance soviétique, l'abrogation du pacte de varsovie, symbolisé par la chute du Mur de Berlin en 1989, a parachevé la tendance à l'intégration mondiale en mettant fin au "débat de systèmes" et en facilitant la pénétration du capitalisme dans le monde entier. Tout s'est accéléré. - Avec la libre circulation des capitaux, par uniformisation du système bancaire donné à et l'arrivée des nouvelles technologies et la mise en réseaux, cela s'est réalisé par la suppression des taxes douanières, en plusieurs étapes, lors de sommets initiés par les USA. Pour les grandes entreprises multinationales qui se sont développées en délocalisant leur usines (ou unités de production) dans les pays émergeants, où la main-d'œuvre est bon marché, il fallait "mondialiser" l'économie libérale pour favoriser les échanges commerciaux sur la planète entière. (libéral = se donner des libertés). Il n'en demeure pas moins que la mondialisation comporte non seulement un degré d'intégration des économies jamais égalé, mais aussi de nouveaux acteurs qui imposent de nouvelles règles et de nouvelles disciplines et, plus important encore, engendrent de nouveaux déséquilibres et de nouvelles contradictions. Mais qui les impose ? - Des instances internationales, créées en 1944 pour financer la reconstruction des Pays après la guerre (FMI et Banque Mondiale restructurées pour gérer les problèmes économiques du Tiers-monde) sont détournées de leurs orientations. N'oublions pas que, détenteurs de plus de 90% des fonds, les USA ont la haute main sur ces institutions. - L'Union Européenne, sous la houlette de la Commission, et du Conseil de l'Europe. - les trusts transnationaux, réunis en Commission Trilatérale (Amérique, Europe, Japon) avant 1989, puis multilatéralement après 1989, pour "une économie globalisée", donc pour toute la planète. Tout s'est donc accéléré après la chute du mur de Berlin en 1989, signe de la fin de la "guerre froide" entre le bloc de l'Est et le bloc de l'Ouest. En 1990, à l'occasion de la guerre du Golfe, Georges Bush, le Président des U.S.A., a annoncé un "nouvel ordre mondial". Car la fin de la "guerre froide" sonne le glas au communisme, et donc, un capitalisme privé de type libéral triomphe : ce système économique s'impose partout sur le globe, pour le bénéfice des grandes multinationales et des grandes banques, avec le libre-échange voulu depuis de longue date par les USA. Tous les États sont endettés à cause du système monétaire international qui profite aux banques privées... Depuis la dernière guerre, le dollars est la monnaie-refuge, (la seule indexée sur l'or après la conférence de Bretton-Woods de 1944) mais depuis 1971, les USA exportent leur déficit en laissant fluctuer le dollar (il fut désindexé unilatéralement parce que leur balance était devenue déficitaire à cause des milliards engloutis dans la guerre du Viêt-Nam). Quand le dollars est sous-évalué, cela favorise leurs exportations: leurs prix sont plus compétitifs. Si son cours remonte, leur économie étant plus compétitive, qui paye les dividendes ? Les autres Pays, qui ont recours au dollar en empruntant sont ainsi spoliés.

http://webduweb.free.fr/nouvel.htm

vendredi 7 décembre 2007

L´altermondialisme


L'altermondialisme ou altermondialisation est un mouvement social qui, face à une logique de mondialisation libérale effrénée, revendique et met en avant des valeurs comme la démocratie, la justice économique, la sauvegarde de l'environnement, les droits humains en vue d'une mondialisation maîtrisée et solidaire.
Très hétérogène et composé d'une multitude d'associations, de mouvements d'horizons divers, d'organisations non gouvernementales, l'altermondialisme se manifeste par des positions qui vont du réformisme à la rupture. Pour créer des synergies entre les différents mouvements qui le composent, il tente de développer des réseaux internationaux (Forums sociaux).

Les grandes étapes de l'altermondialisme :

Début des années 1980 : émergence dans les pays du Sud d'une lutte contre les plans d'ajustements structurels du FMI.
1994 : il apparaît aux Etats-Unis et en Europe pour lutter contre la précarisation du travail, le chômage et la remise en cause des acquis sociaux.
1999 : manifestations de Seattle.
2001 : rassemblement de Gêne contre le sommet du G8.
2001 et 2003 forums sociaux de Porto Allègre.
2002 : Forum social européen de Florence, manifestation contre la guerre en Irak.

Quelques positions et propositions de l'altermondialisme:

· Démocratiser et modifier les règles de grandes instances internationales considérées comme non démocratiques (BCE, OMC, FMI, Banque mondiale) et accusées d'abriter des lobbies d'intérêts privés ;
· Alléger la dette des pays pauvres ;
· Taxer les transactions financières (ex : taxe Tobin) ;
· Développer un commerce équitable (garantie que le producteur bénéficie d'un revenu "équitable") ;
· Empêcher l'épuisement prévisible des ressources naturelles par un développement durable ;
· Exclure l'agriculture des négociations de libéralisation (pour garantir la souveraineté et la sécurité alimentaire) ;
· Exclure l'éducation, la santé, les services sociaux, la culture des négociations de l'OMC ;
· Démanteler les paradis fiscaux.
· D'autres propositions concernent la justice, la garantie de la paix, la démocratie, les droits de l'homme.

La mondialisation


La mondialisation (ou globalization pour les anglo-saxons) est le processus d'ouverture de toutes les économies nationales sur un marché devenu planétaire. La mondialisation est favorisée par l'interdépendance entre les hommes, la déréglementation, la libéralisation des échanges, la délocalisation de l'activité, la fluidité des mouvements financiers, le développement des moyens de transport, de télécommunication...
Les entreprises multinationales déterminent leurs choix stratégiques (localisation, approvisionnements, financement, circuits de commercialisation, recrutements, débouchés, investissements...) à l'échelle mondiale, en comparant les avantages et inconvénients que leur procurent les différentes solutions nationales possibles.
Le terme de "mondialisation" est surtout utilisé dans le domaine économique, mais celle-ci touche à toutes les activités humaines : industrie, services, commerce, politique, social... Elle concerne aussi la communication et les échanges entre tous les individus de la Terre devenue "village planétaire" et entre les différentes cultures.Il devient alors très difficile de fonctionner dans un marché uniquement national.


Arguments des partisans de la mondialisation
Elle est une étape nécessaire pour permettre aux pays du tiers-monde de devenir des pays industrialisés et développés, et ne plus être seulement des exportateurs de matières premières. Par les échanges interculturels, elle permet à l'homme d'ouvrir ses horizons.
Les défenseurs de la mondialisation néolibérale la présentent comme inéluctable, irréversible et incompatible avec les Etats-nations. Ces derniers sont stigmatisés en tant que structures trop anciennes et inadaptées, devant être remplacées par un gouvernement mondial.


Critiques faites à la mondialisation :

· la déréglementation des économies nationales ;
· la libéralisation exagérée des échanges ;
· l'hégémonie des grandes entreprises multinationales ;
· la normalisation des rapports humains et la disparition des particularités ;
· l'émergence d'un standard culturel.


Historique

On peut faire commencer la mondialisation aux grandes expéditions maritimes des XVe et XVIe siècle (en particulier au premier tour du monde réalisé par Ferdinand Magellan en 1522) qui ont permis la création des empires coloniaux.
Le terme de "mondialisation" est apparu, en français, en 1964 dans le cadre de travaux économiques et géopolitiques pour désigner l'extension des marchés industriels au niveau des blocs géopolitiques, au moment de la Guerre froide.

Il s'est généralisé dans les années 1990, à partir de thèses du philosophe Marshall McLuhan sur l'émergence d'un "village global", mais surtout par le fait des mouvements anti-mondialistes et altermondialistes qui ont voulu attirer l'attention du public sur l'ampleur du phénomène.

Secours populaire français


Mission:
Né en 1945, le Secours populaire français est une association à but non lucratif qui a été déclarée Grande cause nationale et est habilitée à recevoir des dons et des legs. Nous rassemblons des personnes de toutes opinions, conditions et origines qui souhaitent faire vivre la solidarité.

En France, le SPF est particulièrement attentif aux problèmes d'exclusion de l'enfance et des familles défavorisées.

Sur l'ensemble des continents, le SPF travaille avec des partenaires locaux sur des projets de développement et de formation. Là aussi, le Secours populaire réagit à l'urgence, lors de conflits armés ou de catastrophes naturelles.

Causes soutenues:
L'action du SPF se caractérise : - Sur le court terme, par une solidarité d'urgence basée sur l'alimentaire, le vestimentaire - Sur le long terme, par l'insertion professionnelle, l'accès à la culture, le sport, les loisirs, la santé, les vacances, les droits et en préservant la dignité de chacun

mardi 30 octobre 2007

Amnistie International

La protection et la promotion des droits de l’homme dans le monde
Fondée en 1961, à Londres, par l'avocat Peter Benenson, Amnesty International est une organisation international à caractère non gouvernemental. L'organisation de défense des droits de l'homme, qui compte plus d'un million de membres dans 140 pays, à des sections dans 56 pays et des antennes dans 24 autres. Elle a obtenu en 1977 le Prix Nobel de la paix.
Amnesty International a un statut consultatif auprès des Nations unies (Onu), de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco) et du Conseil de l'Europe. Elle a un statut d'observateur auprès de l'Organisation de l'unité africaine (OUA) et coopère avec la Commission des droits de l'homme de l'Organisation des Etats américains (OEA).
Amnesty est un mouvement mondial composé de bénévoles qui œuvrent en faveur du respect des droits de l'être humain internationalement reconnus. L'organisation est indépendante de tout gouvernement, de toute puissance économique, de toute tendance politique ou croyance religieuse. Elle ne soutient ni ne rejette aucun gouvernement ni système politique, pas plus qu'elle ne défend ni ne repousse les convictions des victimes dont elle tente de défendre les droits.
Amnesty intervient en faveur des personnes emprisonnées pour des "raisons de conscience" (c'est-à-dire à cause de leurs croyances, de leurs opinions, de leur origine ethnique ou de leur appartenance politique ou religieuse). Parmi ses objectifs : la libération des prisonniers politiques; l'obtention d'un procès équitable, dans un délai raisonnable, pour ces prisonniers; l'abolition de la peine de mort, de la torture et de tout traitement cruel, inhumain ou dégradant; la fin des exécutions extrajudiciaires.
Amnesty bénéficie, pour financer ses activités, des donations de ses membres, du public ainsi que de fondations ou d'entreprises. L'organisation n'accepte aucune aide financière des gouvernements.

dimanche 28 octobre 2007

Génocide, un mot nouveau pour des crimes sans précédents


Les crimes de guerre supposent un affrontement entre nations. En revanche, les "crimes contre l'humanité" et de "génocide" peuvent concerner des conflits internes aux Etats. Pour les juger, une Cour pénale internationale devrait être en place d'ici à deux ou trois ans.

Crime contre l'humanité. Chargé par les Alliés de juger les plus grands criminels nazis, le tribunal militaire international de Nuremberg en a donné la première définition, en 1945: "Atrocités et délits, y compris mais sans être limités à l'assassinat, à l'extermination, la mise en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toute population civile, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux lorsque ces actes ou persécutions, qu'ils aient constitué ou non une violation du droit interne des pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du tribunal".

La Convention des Nations unies de 1968 "sur l'imprescriptibilité des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité" y a ajouté "l'éviction par attaque armée ou l'occupation et les actes inhumains découlant de la politique d'apartheid, ainsi que le crime de génocide".

Génocide. Le mot "génocide" a été créé en 1944 par Raphael Lemkin, professeur de droit international à l'université de Yale, "pour définir les pratiques de guerre de l'Allemagne nazie". Il désigne "la destruction d'une nation ou d'un groupe ethnique". Le mot combine le terme grec genos (qui signifie origine ou espèce) et le suffixe latin cide (provenant de caedere, tuer).

Le terme de génocide désigne tout acte commis dans l'intention de détruire méthodiquement un "groupe national, ethnique, racial ou religieux". L'extermination des Juifs par les Nazis est un génocide. On emploie aussi actuellement dans certains cas l'expression "épuration ethnique". Commis en temps de guerre, le génocide est un crime de guerre.

Le terme "génocide" est utilisé pour la première fois dans un document officiel en 1945, par le Tribunal militaire international, lors de la mise en accusation des criminels de guerre nazis à Nuremberg. Le droit de Nuremberg va préférer retenir une nouvelle incrimination : le crime contre l'humanité.

Mais, le 11 décembre 1946, l'Assemblée générale des Nations unies, qui confirme les principes du droit de Nuremberg, donne une première définition du génocide: "Le génocide est le refus du droit à l'existence de groupes humains entiers de même que l'homicide est le refus du droit à l'existence à un individu: un tel refus bouleverse la conscience humaine, inflige de grandes pertes à l'humanité qui se trouve ainsi privée des apports culturels ou autres de ces groupes, et est contraire à la loi morale ainsi qu'à l'esprit et aux fins des Nations unies La répression du crime de génocide est une affaire d'intérêt international".

Le 9 décembre 1948, l'Assemblée générale des Nations unies approuve à l'unanimité le texte de la "Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide", qui fait entrer le terme "génocide" dans le vocabulaire du droit international. Entrée en vigueur en 1951 et révisée en 1985, la Convention, déclare dans son article premier que "les parties contractantes confirment que le génocide, qu'il soit commis en temps de paix ou en temps de guerre, est un crime du droit des gens, qu'elles s'engagent à prévenir et à punir".

Trois grandes conditions, définies à l'article 2, sont nécessaires à son identification :

1 - les victimes font partie d'un "groupe national, ethnique, racial ou religieux". Sont donc exclus les groupes politiques, économiques ou culturels - comme les victimes des Khmers rouges au Cambodge, par exemple;

2 - les membres de ce groupe sont tués ou persécutés pour leur appartenance à ce groupe, quels que soient les moyens mis en uvre pour atteindre ce but;

3 - le génocide est un crime collectif planifié, commis par les détenteurs du pouvoir de l'Etat, en leur nom ou avec leur consentement exprès ou tacite.

L'article 3 définit comme crime aussi bien le génocide proprement dit que l'entente en vue de le commettre, l'incitation directe et publique, la tentative pour le mettre en uvre ou la complicité dans sa réalisation. L'article 4 stipule que toutes les personnes ayant commis le génocide doivent être punies, quelles que soient leurs qualités.


130 Etats ont, à ce jour (10.2000), ratifié la Convention. Mais le génocide étant un crime d'Etat, sa prévention et sa répression posent un problème d'ingérence qui rend cet aspect de la Convention difficile à appliquer.
http://www.aidh.org/Racisme/G_1.htm#Anchor

mercredi 17 octobre 2007

Les hommes ne sont pas égaux


Je suis plus d´accord avec la position qui dit que les hommes ne seront jamais égaux.
C´est vrai que la Révolution Française a introduit des changements incommensurables dans la société. En proclammant la liberté et l´égalité entre tous les hommes, elle lui a donné les outils et l´impulsion dont l´homme avait besoin pour lutter sans peur par une vie meilleure, pour lutter pour ce en quoi il croit. Mais, en réalité, les barrières de la naissance et de la pauvreté ne seront jamais vraiment abattues. Beaucoup de personnes n´arrivent jamais à ce qu´elles souhaitent, souvent parce que la société elle-même ne leur permet pas. Donc, l´idéologie de la Révolution Française ne s´accomplit vraiment jamais. Alors, la position d´Anatole France est plus réaliste que celle de Henrik Stefens. Aux yeux de la société les hommes ne seront jamais égaux, il existera toujours des différences entre des riches et des pauvres, des grands et des petits, des gros et des maigres. De plus, les personnes ont différents personnalités, différents façons de faire face à la vie, différents croyances qui causent, parfois, des conflits.

La liberté et la vie


Je préfère la seconde devise: "la liberté et la vie". Je ne peux pas m´imaginer vivant dans un pays où la liberté individuelle ne serait pas réconnue.
La liberté est une des caractéristiques qui nous rend des êtres humains et, sans elle, la vie perd le sens. Pour moi, il est impossible de vivre dans un pays où je ne peux pas exprimer librement mon opinion, décider et lutter pour ce que je veux, c´est qui est le meilleur pour moi et où l´audace de le faire se paie avec la mort.
Mais, dans les pays où la liberté est un droit de tous, elle n´est toujours respectée. Au Portugal, la liberté d´expression est un droit reconnu. Cependant, quand quelques personnes expriment ouvertement leur opinion sur certains sujets, elles sont victimes de censure et elles souffrent des représailles. Cette situation est honteuse dans une soi-disant république démocratique.

lundi 15 octobre 2007

À l´heure des traités: un bilan désastreux


La Première Guerre mondiale marque une catastrophe sans précédent dans l’histoire de l’Europe et du monde. Les pertes humaines sont énormes,le vieux continent sort ruiné du conflit, militaires et civils sont durablement traumatisés par l’expérience de la guerre.


Une génération sacrifié
La Première Guerre mondiale se traduit par une "grande saignée" dont l’Europe mettra des années à se remettre. Le conflit a fait 10 millions de morts, essentiellement des militaires, dont 1,7 million d’Allemandset 1,3 million de Français. Ce chiffre représente une moyenne de 900 morts français chaque jour. 6 millions de combattants sont très sérieusement blessés. Parmi eux, les "gueules cassées" souffrent de terribles mutilations au visage.D’autre part, l’immense majorité des pertes ayant concerné des hommes jeunes (de 19 à 40 ans), la Première Guerre mondiale a entraîné des séquelles démographiques profondes : déséquilibre hommes/femmes et vieillissement conséquent de la population.

Le déclin économique de l´Europe

L’Europe sort ruinée de la guerre et perd sa suprématie financière au profit de pays dont le territoire et l’économie ont été épargnés (Etats-Unis, Japon). Les Alliés ont contracté des dettes énormes auprès des Etats-Unis. Des régions entières sont dévastées : les départements du Nord et de l’Est de la France, bassins sidérurgiques et houillers traditionnels, sont durement touchés. Si aucun combat ne s’est déroulé sur son sol, l’Allemagne se voit imposer des remboursements énormes (132 milliards de marks-or) par le Traité de Versailles.

Troubles et révolutions
La fin de la Première Guerre mondiale ouvre une période d’instabilité qui durera jusqu’au milieu des années 20. Quatre empires (Autriche-Hongrie, Allemagne, Russie et Turquie) s’effondrent, entraînant révolutions et redéfinitions des frontières. L’émergence de l’Union soviétique bouleverse l’équilibre géopolitique européen.

Une crise morale

Enfin, la Première Guerre mondiale aboutit à une remise en cause des valeurs occidentales. Le modèle européen qui dominait le monde est contesté par des pays neufs comme les Etats-Unis, le Japon ou encore la jeune Union soviétique.Le ressentiment des nations vaincues, exploité par les partis extrémistes (fasciste en Italie, nazi en Allemagne), sera l’une des causes de la Seconde Guerre mondiale.

vendredi 12 octobre 2007

Première Guerre Mondiale: dans l´enfer de Verdun


Pendant 10 mois, de février à décembre 1916, l’armée allemande attaque sans relâche Verdun. La bataille fait près de 700 000 morts.

Le plan allemand

En attaquant Verdun, l’état-major allemand ne cherche pas tant à conquérirla ville, qui offre un intérêt stratégique limité, qu’à user l’armée française.Falkenhayn, qui décide de l’offensive, fait un double pari. D’abord, il estime que la France défendra à tout prix Verdun et n’acceptera pas d’abandonner ce symbole de l’identité nationale. Ensuite, il prévoit des pertes allemandes inférieures de moitié à celles des Français.Mais si la France n’accepte pas d’abandonner ce symbole de son identité nationale, en revanche, les pertes allemandes et françaises sont au total presque équivalentes durant la bataille. Verdun est un revers pour l’armée allemande et, surtout, une catastrophe humaine sans précédent.

Le déroulement de la bataille

21 février 1916 : début de la bataille. Les Allemands ont concentré une puissance de feu exceptionnelle : 1 250 pièces d’artillerie sur un front d’une vingtaine de kilomètres à peine. Certains secteurs reçoiventprès de 10 000 obus par heure. Dans les tranchées françaises entièrement détruites s’engage un corps à corps entre les troupes d’assaut allemandes et les poilus.

Février à juin : au prix de pertes très importantes dans les deux camps, les Allemands prennent le bois des Caures, le fort de Douaumont, le Mort-Homme et le fort de Vaux. L’avancée maximale des troupes allemandes ne dépasse pas 5 km.

Mai : le commandement français passe de Pétain, qui a reconstitué une artillerie française sur la rive gauche de la Meuse, à Nivelle. Les dernières offensives allemandes échouent.

Octobre à décembre : les Français reprennent l’initiative et rétablissent une ligne de front proche de celle du début de l’année.

Les sacrifices des poilus

Pour combler les pertes énormes (jusqu’à 3 000 hommes par jour), l’état-major est contraint d’instaurer une relève permanente. Presque tous les poilus ont participé à la bataille de Verdun. Une noria incessante de camions les emmène au plus près du front, par la "voie sacrée", la seule route quirelie encore Verdun à l’arrière.


http://education.france5.fr/guerre14_18/verdun.htm

mardi 5 juin 2007

Philosophie d´Albert Camus

Une question, l´absurde
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence
déraisonnable du monde. ». Dans cette phrase est concentrée la puissance d’un conflit, d’une confrontation qui supporte et emporte l’œuvre de Camus. Deux forces qui s’opposent : l’appel humain à connaître sa raison d’être et l’absence de réponse du milieu où il se trouve. L’homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu’à sa raison d’être.
L’appel humain, c’est la quête d’une cohérence, or pour Camus il n’y a pas de réponse à cette demande de sens. Tout au moins n’y a-t-il pas de réponse satisfaisante, car la seule qui pourrait satisfaire l’écrivain devrait avoir une dimension humaine : « Je ne puis comprendre qu’en termes humains » . Ainsi les
religions qui définissent nos origines, qui créent du sens, qui posent un cadre, n’offrent pas de réponse pour l’homme absurde : « Je ne sais pas si ce monde a un sens qui le dépasse. Mais je sais que je ne connais pas ce sens et qu’il m’est impossible pour le moment de le connaître. Que signifie pour moi signification hors de ma condition? ». L'homme absurde n'accepte pas de perspectives divines. Il veut des réponses humaines.
L’absurde n’est pas un savoir, c’est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l’absurde c’est la
conscience toujours maintenue d’une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Ainsi l’homme absurde doit s’obstiner à ne pas écouter les prophètes, à ne pas avoir assez d’imagination pour se représenter l’enfer, à ne faire intervenir que ce qui est certain, et si rien ne l’est, « ceci du moins est une certitude. ».
L’homme absurde ne pourrait s’échapper de son état qu’en niant l’une des forces contradictoires qui le fait naître : trouver un sens à ce qui est ou faire taire l’appel humain. Or aucune de ces solutions n’est réalisable.
Une manière de donner du sens serait d’accepter les religions et les dieux. Or ces derniers n’ont pas d’emprise sur l’homme absurde. L’homme absurde se sent innocent, il ne veut faire que ce qu’il comprend et « pour un esprit absurde, la
raison est vaine et il n’y a rien au-delà de la raison ».
Une autre manière de trouver du sens serait d’en injecter : faire des projets, établir des buts, et par là même croire que la vie puisse se diriger. Mais à nouveau « tout cela se trouve démenti d’une façon vertigineuse par l’absurdité d’une mort possible ». En effet, pour l’homme absurde il n’y a pas de futur, seul compte l’ici et le maintenant.
La première des deux forces contradictoires, à savoir le silence déraisonnable du monde ne peut donc être niée. Quant à l’autre force contradictoire permettant cette confrontation dont naît l’absurde, qui est l’appel humain, la seule manière de la faire taire serait le suicide. Mais ce dernier est exclu car à sa manière « le
suicide résout l’absurde». Or l’absurde ne doit pas se résoudre. L’absurde est générateur d’une énergie. Et ce refus du suicide, c’est l’exaltation de la vie, la passion de l’homme absurde. Ce dernier n’abdique pas, il se révolte !

Une réponse, la revólte
Oui, il faut maintenir l’absurde, ne pas tenter de le résoudre, car l’absurde génère une puissance qui se réalise dans la révolte. La révolte, voici la manière de vivre l’absurde. La révolte c’est connaître notre destin fatal et néanmoins l’affronter, c’est l’intelligence aux prises avec le silence déraisonnable du monde, c’est le condamné à mort qui refuse le suicide. C’est pourquoi Camus écrit : « L’une des seules positions philosophiques cohérentes, c’est ainsi la révolte ».
La révolte c’est aussi s’offrir un énorme champ de possibilités d’actions. Car si l’homme absurde se prive d’une vie éternelle, il se libère des contraintes imposées par un improbable futur et y gagne en liberté d’action. Plus le futur se restreint et plus les possibilités d’actions « hic et nunc » sont grandes. Et ainsi l’homme absurde jouit d’une liberté profonde. L’homme absurde habite un monde dans lequel il doit accepter que « tout l’être s’emploie à ne rien achever
», mais un monde dont il est le maître. Et à Camus, qui fait de Sisyphe le héros absurde, d'écrire : « Il faut imaginer Sisyphe heureux. »
Bien que Camus réfute les religions dans lesquelles « on n’y trouve aucune problématique réelle, toutes les réponses étant données en une fois
», bien que Camus n’accorde aucune importance au futur : « il n’y a pas de lendemain », sa révolte n’en est pas pour autant amorale. « La solidarité des hommes se fonde sur le mouvement de révolte et celui-ci, à son tour, ne trouve de justification que dans cette complicité ». Tout n’est pas permis dans la révolte, la pensée de Camus est humaniste, les hommes se révoltent contre la mort, contre l’injustice et tentent de « se retrouver dans la seule valeur qui puisse les sauver du nihilisme, la longue complicité des hommes aux prises avec leur destin[3] ». En effet, Camus pose à la révolte de l’homme une condition : sa propre limite. La révolte de Camus n’est pas contre tous et contre tout. Et Camus d’écrire : « La fin justifie les moyens ? Cela est possible. Mais qui justifie la fin ? À cette question, que la pensée historique laisse pendante, la révolte répond : les moyens ».

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Biographie d´Albert Camus

Lucien Camus, père d'Albert, travaille dans un domaine viticole, près de Mondovi, pour un négociant de vin d'Alger. C'est dans ce département de Constantine que l'écrivain voit le jour. Lucien Camus est mobilisé en septembre 1914. Blessé à la bataille de la Marne, il meurt à l'hôpital militaire de Saint-Brieuc le 17 octobre 1914. De son père, Albert ne connaîtra qu'une photographie et une anecdote significative : son dégoût devant le spectacle d'une exécution capitale. La famille s'installe à Alger. Sa mère est sourde. Albert y fait ses études, encouragé par ses professeurs dont Jean Grenier - qui lui fera découvrir Nietzsche- et, auparavant l'instituteur Louis Germain qui fera en sorte qu'il puisse aller au Lycée. Il gardera une grande reconnaissance à celui-ci et lui dédiera son discours de Prix Nobel. Il déclame dans celui-ci un mot qui restera célèbre : "Ma patrie, c'est la langue française." Il commence à écrire très jeune et ses premiers textes paraissent dans la revue Sud en 1932. Après le baccalauréat il obtient un diplôme d'études supérieures en Lettres, section philosophie. Mais la tuberculose l'empêche de passer l'agrégation.
En
1935, il commence l'écriture de L'Envers et l'endroit, qui sera publié deux ans plus tard. À Alger, il fonde le Théâtre du Travail, qu'il remplace en 1937 par le Théâtre de l'Équipe. Dans le même temps il quitte le parti communiste, auquel il avait adhéré deux ans plus tôt. Il entre au journal Alger Républicain, organe du Front populaire, créé par Pascal Pia. Son enquête Misère de la Kabylie aura une action retentissante. En 1940, le Gouvernement Général de l'Algérie interdit le journal et influe pour qu'Albert Camus ne trouve plus de travail. Il s'installe à Paris et travaille comme secrétaire de rédaction à Paris-Soir. C'est durant cette période qu'il fait paraître le roman L'Étranger (1942) et l'essai Le Mythe de Sisyphe (1942) dans lesquels il expose sa philosophie. Selon sa propre classification, ces œuvres appartiennent au « cycle de l'absurde » – cycle qu'il complètera par les pièces de théâtre Le Malentendu et Caligula (1944). En 1943, il est lecteur chez Gallimard et prend la direction de Combat lorsque P. Pia est appelé à d'autres fonctions dans la Résistance. Le 8 août 1945, il est le seul intellectuel occidental à dénoncer l'usage de la bombe atomique deux jours après l'attaque sur Hiroshima dans un éditorial resté célèbre, dans Combat[1]. Son œuvre littéraire se poursuit avec la production du « cycle de la révolte », qui comprend un de ses romans les plus connus, La Peste (1947), mais également d'autres ouvrages moins célèbres : L'État de siège (1948), Les Justes (1949) et L'Homme révolté (1951).
La rupture avec
Jean-Paul Sartre a lieu en 1952, après la publication dans Les Temps modernes de l'article de Jeanson qui reproche à la révolte de Camus d'être « délibérément statique ». En 1956, à Alger, il lance son « Appel pour la trêve civile », alors que dehors, on hurle des menaces de mort. Il faut noter qu'il a été méconnu de son vivant par les Pieds-Noirs en Algérie et, après l'indépendance, par les algériens qui lui ont reproché de ne pas avoir milité pour cette indépendance. Interrogé par un Algérien à Stockholm, il dira : « Je crois à la justice, mais pas avec les bombes. Entre ma mère et la justice, je préfère ma mère », ce qui lui sera souvent reproché. Toujours en 1956, il publie La Chute, livre pessimiste dans lequel il s'en prend à l'existentialisme sans pour autant s'épargner lui-même.
Le
4 janvier 1960, au Petit-Villeblevin, dans l'Yonne, Albert Camus trouve la mort dans un accident de circulation à bord d'une Facel Vega FV3 conduite par son ami Michel Gallimard, le neveu de Gaston. La voiture quitte la route et percute un arbre qui la borde. Les journaux de l'époque évoquent une vitesse excessive (130 km/h), un malaise du conducteur ou l'éclatement d'un pneu, mais René Étiemble affirme : « J'ai longtemps enquêté et j'avais les preuves que cette Facel-Vega était un cercueil. J'ai cherché en vain un journal qui veuille publier mon article… »
Albert Camus est enterré à
Lourmarin, dans le Vaucluse - où il avait acheté une maison dans la région que lui avait fait découvrir son ami le poète René Char. En marge des courants philosophiques, Camus a poursuivi une réflexion sur la condition humaine. Refusant de formuler un acte de foi en Dieu, en l'histoire ou en la raison, il s'est opposé simultanément au christianisme, au marxisme et à l'existentialisme. Il n'a cessé de lutter contre toutes les idéologies et les abstractions qui détournent de l'humain. En ce sens, il incarne une des plus hautes consciences morales du XXe siècle - l'humanisme de ses écrits ayant été forgé dans l'expérience des pires moments de l'espèce humaine.

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L´eugenisme

L'eugénisme désigne la volonté d'améliorer l'espèce humaine. Ce souhait, qui existe depuis l'antiquité peut se traduire par une politique volontariste d'éradication des caractères jugés handicapants ou de favorisation des caractères jugés « bénéfiques ».
On peut distinguer l'eugénisme, pratique humaine, sociale et collective, de la préoccupation individuelle généralisée (chez l'homme et chez les animaux) d'assurer à ses enfants le « meilleur »
co-reproducteur (quoique « meilleur » puisse signifier : taille des cornes, couleurs des plumes, ou étendue du patrimoine ou de la culture, etc.), ainsi que de la pratique qui consiste à favoriser le plus prometteur de ses enfants. Ces stratégies ne se préoccupent pas du devenir de l'espèce humaine, mais seulement de l'avenir de ses propres enfants ou de sa famille. Néanmoins, les méthodes et les buts, une fois sommés sur l'ensemble des individus, sont bien les mêmes.
L'eugénisme plus strict qui serait régi par une société pose de sérieuses questions
éthiques car il implique une sélection portant nécessairement une part de subjectivité et une part de contrainte (ne serait-ce qu'envers les individus écartés, ou à l'égard des individus incités à se reproduire, voire à se reproduire avec telle personne et nulle autre).
En outre, l'histoire du
XXe siècle a fourni des exemples de graves dérives morales associées aux politiques eugéniques.

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mardi 29 mai 2007

L´embryon

De la fécondation à la mort, la vie d’un être humain est une évolution continue passant par différents stades : stade embryonnaire, fœtus, nouveau-né, enfant, etc. Le passage d’un stade à l’autre se fait sans aucune discontinuité pour la personne.
L’embryon est donc un être humain qui se développe du moment de la fécondation au stade suivant que l’on appelle fœtal. Il n’existe pas de stade pré-embryonnaire car à l’étape qui précède, l’être humain n’existe pas, seules existent deux gamètes (ovule, spermatozoïdes). La fusion de ces gamètes au moment de la fécondation marque le début du développement d’un nouvel être humain. Dès la rencontre de ces deux gamètes, tout le patrimoine génétique est présent dans l'œuf ainsi obtenu.
Les cellules embryonnaires, celles qui composent le jeune embryon, sont appelées "souches" car elles ont la possibilité de fabriquer toutes les autres cellules du corps humain pour produire muscle, peau, ongle, etc. La préparation des cellules souches embryonnaires (ES, Embryo Stem cells) implique la production d’embryon humain et/ou l’utilisation des embryons surnuméraires issus de la fécondation in vitro, puis le prélèvement de cellules du bouton embryonnaire au stade blastocyste, nécessitant la destruction de l’embryon. Ces cellules souches embryonnaires sont ensuite mises en culture pour la production d’un très grand nombre de cellules identiques.

Le statut de l´embryon

Il y a des millions d´embryons congelés répandus par tout le monde en attendant être utilisées par un couple avec des problèmes d´infertilité. Pour ces couples désireux d´avoir un enfant l´unique solution est la fécondation in vitro. Pourtant, tous les embryons ne sont pas nécessaires et ceux qui sont de trop ou sont détruits ou sont gardés par des temps indeterminés. Durant tout ce procès les embryons sont traités comme un produit biologiqueet, seulement au moment de la destruction, il devient claire qu´il s´agit d´une vie humaine, ou presque. C´est une question qu´on discute : ces 8 cellules microscopiques doivent être ou non considérées un être humain, avec tous les droits inhérents à cette condition.
Le but de soulever ce type de questions c´est faire penser aux valeurs que nous voulons voir implantées dans notre société présente et future en ce qui concernele développement de la science dans notre vie ou notre propre création,quels limites nous devons établir et qu´en-ce que nous pouvons ou non manipuler.

mardi 8 mai 2007

Legislation sur la recherche sur l´embryon dans le reste du monde

Les recherches sur les cellules embryonnaires et les embryons humains sont-elles autorisées dans l´Europe ?

Il n'existe pas de législation au niveau de l'Union européenne sur les recherches sur les cellules embryonnaires humaines. Les législations diffèrent selon les Etats membres. Schématiquement, la situation était la suivante en février 2006 :
Autriche, Lituanie, Pologne - interdiction de la recherche sur les cellules embryonnaires humaines.
Allemagne, Italie - interdiction de produire des cellules embryonnaires humaines ; autorisation sous certaines conditions des recherches sur des cellules embryonnaires provenant d'autres pays.
Danemark, Espagne, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Pays-Bas, Slovénie - autorisation sous certaines conditions des recherches sur des cellules embryonnaires produites à partir des embryons surnuméraires résultant d'une fécondation in vitro ; interdiction de créer des embryons humains spécifiquement destinés à la production de cellules embryonnaires.
Belgique, Royaume-Uni, Suède - autorisation de produire des cellules embryonnaires à partir des embryons surnuméraires résultant d'une fécondation in vitro ; autorisation de créer des embryons humains spécifiquement destinés à la production de cellules
embryonnaires notamment par clonage par transfert de noyau (le clonage thérapeutique).
Chypre, Estonie, Irlande, Lettonie, Luxembourg, Malte, Portugal, République tchèque, Slovaquie - débats en cours.

Les recherches sur les cellules embryonnaires et les embryons humains sont-elles autorisées hors d'Europe ?

La recherche sur les cellules embryonnaires humaines est autorisée, selon des modalités variables, dans la plupart des pays scientifiquement développés. Schématiquement, la situation dans le monde était la suivante en mai 2006.Aux Etats-Unis, les financements fédéraux ne peuvent être attribués qu'aux recherches portant sur une vingtaine de lignées de cellules embryonnaires humaines dont la liste a été établie le 9 août 2001. En dehors de cette restriction, il n'existe pas de loi fédérale sur les recherches sur les embryons et les cellules embryonnaires humains. L'encadrement législatif varie d'un Etat à l'autre. En Californie, la loi autorise la création d'embryons humains spécifiquement destinés à produire des cellules embryonnaires et le clonage par transfert de noyau (le clonage thérapeutique). En 2004, l'Etat de Californie a programmé un financement de 300 millions de dollars par an pendant 10 ans pour les recherches sur les cellules embryonnaires humaines, ce qui est sans commune mesure avec le financement fédéral correspondant pour l'ensemble des Etats-Unis (25 millions de dollars en 2003).
Les autres pays pouvaient être classés en deux grandes catégories :
Australie, Brésil, Canada, Russie, Taiwan : la loi n'autorise que la recherche sur des cellules embryonnaires issues des embryons surnuméraires résultant d'une fécondation in vitro.
Afrique du Sud, Chine, Corée du Sud, Inde, Iran, Israël, Japon, Singapour : la loi autorise non seulement la recherche sur des cellules embryonnaires issues des embryons surnuméraires résultant d'une fécondation in vitro, mais aussi la création d'embryons humains spécifiquement destinés à produire des cellules embryonnaires et le clonage par transfert de noyau, appelé aussi clonage thérapeutique

Clonage thérapeutique et clonage reproductif

Clonage thérapeutique et clonage reproductif reposent sur la même technique : le clonage par transfert de noyau. La différence porte uniquement sur l'usage qui est fait de l'embryon ainsi créé. Dans le cas du clonage thérapeutique, le fait de prélever des cellules souches détruit l'embryon. Dans le cas du clonage reproductif, l'embryon est transféré dans l'utérus d'une mère exactement comme pour une fécondation in vitro.La dissociation des recherches sur le clonage thérapeutique et le clonage reproductif n'est pas du domaine de la science (absence de distinction au plan technique). L'interdiction du clonage reproductif est du registre de la morale ou de la loi. En mai 2006, le clonage reproductif était interdit dans tous les pays dotés d'une législation sur la recherche sur l'embryon humain.

Legislation sur la recherche sur l´embryon

I - L'interdiction de la recherche sur l'embryon dans la loi du 29 juillet 2004

La loi du 29 juillet 1994 interdit la recherche sur l'embryon
L'esprit de la loi du 29 juillet 1994 est révélé par son article 2 "Le respect de tout être humain dès le commencement de sa vie". De ce fait, la recherche sur l'embryon humain est interdite et a fortiori la conception d'embryons humains aux fins de recherche. Seule est possible l'étude sur l'embryon si trois conditions sont remplies : l'embryon ne doit pas subir d'atteintes, la finalité doit être médicale et l'accord des géniteurs est nécessaire. 2. Le décret d'application du 27 mai 1997 prévoit les conditions légales encadrant l'étude sur l'embryon. Celle-ci doit comporter un avantage direct pour l'embryon en vue de l'augmentation de la réussite de l'implantation ou constituer une amélioration des techniques de l'AMP. Deux restrictions sont prévues : les études ne doivent ni modifier le patrimoine génétique de l'embryon ni porter atteinte à son développement. Le diagnostic pré-implantatoire qui nécessite un prélèvement de cellules constitue une exception.Les études nécessitent au préalable une autorisation du ministre de la santé.

Les perspectives scientifiques

Une équipe américaine dans le Wisconsin (Science novembre 1998) a pu isoler et cultiver des cellules embryonnaires humaines. Il s'agit de cellules souches ou cellules ES (Embryonic Stem cells). L'étude de ces cellules permettrait d'améliorer la réussite des fécondations in vitro, de mieux connaître le mécanisme des cancers et, par différenciation cellulaire, de créer des tissus, organes, cellules qui pourraient être utilisés comme greffes pour traiter de nombreuses maladies. Pour certains auteurs (B.Mathieu), il s'agit du sacrifice de l'embryon dans l'intérêt de la collectivité, que de nouvelles perspectives scientifiques rendraient d'ailleurs inutiles selon le rapport du Conseil d'Etat. En effet, début 1999, la revue Science a révélé que "des cellules souches adultes peuvent se différencier vers d'autres types cellulaires complètement différents". La découverte a été confirmée par les résultats récents d'une étude italo-américaine effectuée par le Stem Cell Research Institute de Milan et révélant la possibilité de transformer des cellules cérébrales adultes en cellules musculaires. Bien que cette nouvelle technologie semble résoudre le problème éthique posé par l'usage des cellules souches embryonnaires, il devenait difficile de freiner la surenchère dans le domaine de la recherche sur l'embryon.

II - Une ouverture de la recherche sur l'embryon dans la loi du 6 août 2004

L'embryon objet de recherche

Le Comité Consultatif National d'Ethique dans un avis de juin 1998, le Conseil d'Etat dans un rapport de février 1999, l'Académie Nationale de Médecine ont préconisé l'autorisation de ces recherches dans certaines conditions : les géniteurs devront donner leur consentement et les embryons surnuméraires utilisés ne pourront plus être transférés. Ils ont toutefois exprimé leur souhait de voir maintenues les interdictions du clonage reproductif et de la constitution d'embryons aux fins de recherche. Tout en réaffirmant l'interdiction de la recherche sur l'embryon, la loi nouvelle autorise, pendant cinq ans, certaines recherches permettant des progrès thérapeutiques majeurs. Ces recherches pourront intervenir sur les embryons dépourvus de projet parental avec le consentement du couple. Des recherches pourront également être pratiquées sur les embryons non congélés, lors d'une fécondation in vitro et sur les embryons non transférés après diagnostic pré-implantatoire. Les protocoles devront être autorisés par l'Agence de la biomédecine. Ces dispositions nécessitant la parution d'un décret en Conseil d'Etat, le législateur accorde aux ministres de la santé et de la recherche le pouvoir d'autoriser l'importation de cellules souches embryonnaires, à titre transitoire, après avis d'un comité ad hoc. Ces dispositions sont destinées à permettre aux chercheurs français de répondre aux appels à projets lancés par la Commission européenne.

Le clonage humain

La loi du 6 août 2004 relative à la bioéthique a mis en oeuvre un dispositif pénal impressionnant à l'encontre du clonage humain reproductif considéré comme un crime contre l'espèce humaine, puni de trente ans de réclusion criminelle, ou selon les circonstances, de réclusion à perpétuité. Quant au clonage thérapeutique autorisé en Grande-Bretagne et en Belgique, il a donné lieu à des débats au Parlement. Dans la loi actuelle, le clonage thérapeutique est un délit puni de 7 ans d'emprisonnement et de 100.000 euros d'amende.

mardi 20 mars 2007

Le progrès scientifique est bon ou mauvais pour l´Humanité?

L´industrialisation et le développement technologique ont augmenté la qualité et l´espoir de vie des populations. L´évolution de la Médecine et l´extraordinaire augmentation de la production de nourritures et de biens de consommation ont proportionné, à la généralité des peuples occidentaux, un confort inimaginable pour nos ancêtres. Actuellement, il y a des traitements pour de nombreuses maladies physiques et mentales et l´avenir promet d´énormes progrès.
En contrepartie, la mer, les rivières, le sol et l´atmosphère se trouvent polluées, le réchauffement global est une réalité et le progrès technologique permet que les guerres soient de plus en plus néfastes.
Des radiations
Les radiations permettent de guérir le cancer mais elles peuvent aussi le provoquer. Les investigations, qui conduisent à la production de nouveaux médicaments et techniques de traitement, produisent aussi des armes chimiques et biologiques.
L´énergie nucléaire de facile accès et haute rentabilité economique a été, et est encore, largement utilisée sur la production d´énergie, dans les centrales nucléaires, bien que le potentiel dévastateur des armes nucléaire soit connu.
L´explosion d´un réacteur dans la centrale nucléaire de Tchernobyl, en 1986, a projeté du matériel radiactif dans l´atmosphère, en contaminnant un territoire où 4 millions de personnes vivent et explorent leurs terres. Bien que les dangers que ces populations courrent soient fort connus, ce désastre a confirmé des prévisions des plus pessimistes. L´exposition à des radiations a causé des mutations graves sur de foetus humains et a provoqué l´apparition de nouveaux virus et bactéries. Beaucoup de personnes sont mortes et d´autres souffrent encore de graves maladies provoquées par l´accident.
Des radiations ont aussi des effets b´néfiques. La radiothérapie est une technique utilisée sur le traitement de certaines types de cancer. Avec cette technique, des doses controlées de radiations sont utilisées pur éliminer des cellules cancéreuses, en empêchant qu´elles se reproduisent.
Je pense que toutes les découvertes et inventions sont bénéfiques pour l´Humanité. Mais l´utilisation que l´Homme leur donne peut être utile, inutile ou nocive. Qu´en pensez-vous?

jeudi 15 mars 2007

Espoir pour l´environnement?

L´être humain a une énorme capacité de causer des dommages à la planète.
Des phénomènes comme la pollution de l´air, causée par les transports, les incendies, l´industrie et l´agriculture moderne ou le déboisement ont des répercussions massives sur l´environnement. Ils sont les principaux responsables des problèmes comme la déstruction de la couche d´ozone, l´effet de serre, le rechauffement global, le déglacement des régions polaires, l´augmentation du niveau de l´eau de la mer et l´extinction de certaines espèces.
Des étude récentes révélent une scène devastatrice: si il n´y a pas de changement radical sur la gestion des réssources et sur la production de gaz polluants, en moins d´une décenie notre planète entrera dans une dynamique catastrophique, qui inclue l´altération des cycles climatiques. Si cela arrive, la planète souffrira des perturbations météorologiques extrèmes, comme les innondations géantes, de longues périodes de sécheresse ou des vagues de chaleurs mortelles.
Des experts affirement qu´on peut remédier à cette scène avec des petits gestes comme utiliser des transports publiques, recycler, planter des arbres, utiliser des énergies renouvelables, etc.
Pensez-vous qu´on peut sauver la planète ou est-il déjà trop tard?

mardi 6 mars 2007

La vie privée

Quand on parle de vie privée , on parle de la vie familiale et conjugale, la vie quotidienne à domicile, la vie intime, amoureuse, les relations amicales et les loisirs.
Durant ces dernières année, on voit une plus grande exposition de la vie privée. Les personnes qui souffrent le plus avec ce type de violation sont les célébrités, qui voient tous les jours leurs secrets exposés sur les pages des magazines, accompagnés de photos très suggestives.
Pour beaucoup de personnes, cependant, ce n´est pas un problème. Au contraire, c´est comme une sorte de reconnaissance publique. Il y a beaucoup de «célébrités» qui font tout pour apparaître dans les pages des magazines. Il y a aussi d´autres personnes qui sont d´accord et qui acceptent de s´enfermer dans une maison entourées «d´étrangers», avec des caméras video branchées 24 heures par jour pour obtenir leurs 15 minutes de célébrité, de succès...
La technologie semble promouvoir ce type d´attitudes. On peut aussi sur l´Internet rencontrer de nombreux sites où les personnes se disposent à partager toute leur vie, 24 heures par jour, 7 jours par semaine... Alors comment peut-on exiger le respect de leur vie privée ?

jeudi 1 mars 2007

La nouvelle autoroute de la désinformation

L´Internet est devenu presque indispensable à notre vie. C´est un outil très précieux qui nous permet d´approfondir nos connaissances sur n´importe quel sujet qui nous intéresse et qui nous informe sur tout ce qui se passe dans le monde. Cependant, et au contraire de ce que les plus naifs peuvent penser, tout ce que nous découvrons sur l´Internet n´est pas toujours vrai. Beaucoup de rumeurs commencent sur Internet et courent le monde très vite. Par exemple, il y a quelques mois, une nouvelle a été publiée dans un site qui s´intitule «la source de nouvelles plus fiable de l´Internet» qui disait que Dave Grohl, actuellement le vocaliste de Foo Fighters et le batteur de Nirvana, était mort. La vérité c´est qu´il était vivant et en bonne santé. D´autre part, ´le manque d´une entité qui contrôle et supervisionne les contenus de l´internet et la grande facilité avec laquelle n´importe qui peut écrire ou placer des vidéos sur Internet permettent que ces fausses nouvelles soient divulguées et que des vidéos de pendaisons ou de vandalisme juvénile circulent et deviennent des symboles d´une société où tout peut être montré.