mardi 4 mars 2008

Romain Duris

Romain Duris connaît une enfance équilibrée, entre un père architecte et une mère coloriste et danseuse. Son copain d'enfance n'est autre que le réalisateur Raphaël Fejtö (avec qui il tourne 'Osmose' en 2004). Comme il aime dessiner, il s'inscrit aux Arts appliqués. Un casting sauvage le cueille dans la rue et le réalisateur Cédric Klapisch remarque sa désinvolture, son énergie. Sans plan de carrière, il enchaîne dès lors les rôles, à la recherche de personnages complexes, faillibles. De film en film, il se retrouve en Algérie (' Exils', de Tony Gatlif), au Maroc ou aux quatre coins de l'Europe (' L' Auberge espagnole'). Dans 'Gadjo Dilo', l'un de ses films les plus connus, il est Stéphane, un jeune Parisien parti à la recherche d'une chanteuse tsigane en Roumanie. Il tourne également sous la direction d'Olivier Dahan. Avec 'Being light' ou 'Dix-sept fois Cécile Cassar', il apparaît comme une figure du cinéma d'auteur, ce qui ne l'empêche pas de figurer dans des distributions américaines comme 'Le Divorce' ou 'C.Q.' ! Ensuite, il y a 'De battre mon coeur s'est arrêté', 'Dans Paris', autant de films qui s'ajoutent à son indescriptible talent. En 2008, il collabore une nouvelle fois avec Cédric Klapisch dans 'Paris', une comédie dramatique où il partage l'affiche avec une ribambelle d'acteurs français. Souvent perçu comme l'incarnation d'une jeunesse désinvolte, il sait aussi s'extraire de cette caricature et devenir Tsigane ou petite frappe...

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